Connu pour des marques mondiales comme la vodka Absolut, Pernod Ricard inaugure une nouvelle stratégie avec l'ouverture de onze microdistilleries qui vont faire à New York, Londres ou Melbourne de la vodka avec des ingrédients du coin.

Our/Vodka a déjà une antenne à Berlin, et va s'implanter d'ici fin 2014 à Détroit, Seattle, New York, Amsterdam, Los Angeles et Londres. Suivront Austin, Miami, Nashville, La Nouvelle-Orléans aux États-Unis, et Melbourne en Australie.

L'idée: ouvrir des «distilleries-boutiques» en s'appuyant sur des entrepreneurs locaux et des ingrédients du coin. La recette de vodka sera partout la même, mais «chaque distillerie utilisera autant que possible des ingrédients de sa région».

«Ceci signifie que ces villes ne se contenteront pas uniquement de prêter leur nom, mais contribueront également à apporter une spécificité locale à leur vodka», précise Our/Vodka dans un communiqué publié lundi.

«Les gérants d'Our/Berlin viennent du monde de la mode, Our/Detroit est géré par trois entrepreneurs et Our/New York par des passionnés de skateboard et de BMX. Ainsi, chaque vodka finira par être différente, mais c'est justement ce qui fait la force de ce projet», explique Kalle Söderquist, directeur créatif du concept, cité dans le communiqué.

Our/Vodka a été développé par un petit groupe d'entrepreneurs avant de devenir une «start-up», chapeautée par le numéro deux des spiritueux, le groupe français Pernod Ricard.

Au départ, le groupe a trouvé ce projet décalé, car «Pernod Ricard est une grande entreprise, et Our/Vodka est une initiative totalement différente de ce qui fait notre succès». Mais «je trouvais l'idée très intéressante. Cela me rappelait l'année 1979, lorsqu'Absolut a bousculé toutes les conventions du marché de la vodka», commente Jonas Tåhlin, directeur marketing chez The Absolut Company, société-mère d'Our/Vodka.