Laurence St-Germain est la première à le dire : l’équipe canadienne de ski alpin « est parmi les meilleures ».

Dimanche, à la Coupe du monde de Kranjska Gora, en Slovénie, trois skieuses du Canada ont terminé dans le top 15 de l’épreuve de slalom. Ali Nullmeyer a notamment continué sur sa grande forme de la dernière semaine en prenant le 6rang, avec un temps cumulé de 1 minute 46,44 secondes. Elle s’était classée cinquième à Zagreb, mardi.

Erin Mielzynski (1 min 46,92 s) a pris la 9position, tandis que sa compatriote Amelia Smart (1 min 47,22 s) a fait sa meilleure performance à vie avec une 13place.

St-Germain a même souligné précisément le succès de Smart.

« C’était super, elle était septième après la première descente, s’enthousiasme-t-elle au bout du fil. Elle partait 33e et c’est la seule avec une position de départ aussi haute à avoir une aussi bonne run.

« On a vraiment une bonne équipe en ce moment. C’est vraiment cool, on se rapproche des Jeux, le niveau augmente. »

Ç’a toutefois été plus difficile dimanche pour notre interlocutrice. La skieuse de Québec a terminé au 22rang, avec un chrono de 1 min 47,89 s. La Slovaque Petra Vlhová (1 min 44,29 s) a remporté la course, avec un podium complété par la Suissesse Wendy Holdener (+ 0,23 s) et la Suédoise Anna Larsson Swenn (+ 1,06 s).

PHOTO JURE MAKOVEC, AGENCE FRANCE-PRESSE

Petra Vlhová

« Je suis pas mal déçue, avoue-t-elle. Je n’ai vraiment pas bien skié aujourd’hui, je n’ai pas assez attaqué. Le niveau est vraiment élevé en slalom en ce moment. Avec l’intensité que j’ai mise aujourd’hui, c’était sûr que je n’allais pas faire partie des meilleures. »

Si son classement était un peu plus intéressant après une première descente, elle ne s’explique pas bien ce qui a fait défaut lors de la deuxième.

« C’était assez passif comme ski, il n’y avait pas beaucoup d’agressivité, alors il n’y a pas vraiment de grosse raison. Je n’ai pas fait d’erreur, je ne suis pas tombée. Ce n’était juste pas mon meilleur ski. »

St-Germain a déjà réussi deux top 15 cette saison. Pour se qualifier pour les Jeux olympiques de Pékin en février par ses propres moyens, il lui en manque encore un. Le résultat de dimanche complique donc un peu les choses.

« Si je peux bien faire dans la course d’après-demain, je peux encore me qualifier pour être sûre d’y aller », explique-t-elle en référence à l’épreuve du 11 janvier à Schladming, en Autriche.

Mais si les choses ne se passent pas comme prévu, elle peut néanmoins espérer une invitation de la fédération de ski alpin canadienne.

« La décision finale va être prise le 20 janvier par la fédération. »