Morgan Pridy, 22 ans, le plus jeune skieur de l'équipe nationale canadienne à Lake Louise, cherche ardemment à réaliser son rêve de courir dans une Coupe du monde en sol canadien.

Le jeune homme de Whistler avoue avoir des papillons, même s'il connaît bien la piste de la station de Lake Louise pour l'avoir descendue à plusieurs reprises à l'occasion de courses Noram. «Je suis très excité à l'idée de me retrouver sur la grande scène de la Coupe du monde chez nous, au Canada. Je suis un peu nerveux, mais moins que si nous étions à Kitzbühel ou à un endroit aussi intimidant où je n'ai jamais skié. Je vais tenter d'utiliser ma connaissance de la piste à mon avantage», a-t-il dit au cours d'un entretien.

Pridy a une seule autre Coupe du monde à son actif. Il a fait une 38e place à Kvitfjell, en Finlande, en mars dernier. «C'était la réalisation d'un rêve, ce pour quoi je travaille depuis tant d'années. J'ai fait un résultat correct. Je n'ai pas réussi à mes glisser dans les points [attribués aux 30 premiers], ce qui était évidemment le but, mais j'ai montré aux entraîneurs ce que je suis capable de faire», a-t-il soumis.

L'avenir à court terme du jeune skieur repose sur sa performance à Lake Louise. Un bon résultat en descente et en super G - terminer dans les 30 premiers - pourrait lui valoir un laissez-passer pour les prochaines coupes du monde. Un moins bon le relèguerait aux circuits Noram et de la Coupe d'Europe. «Si c'est le cas, je me retrousserai les manches. Il faut gagner le droit d'être sur l'équipe de la Coupe du monde, et c'est ce que je ferai», a-t-il déclaré.

Morgan a fait une 63e place à la descente d'entraînement de mercredi et une 70e à celle de jeudi. Malheureusement pour lui, il s'est fait coiffer par Jeffrey Frisch, un skieur indépendant de Tremblant, 53e jeudi, et c'est ce dernier qui prendra part à la descente de samedi. Canada Alpin décidera samedi soir si Morgan sera du super G de dimanche.