Jean-Philippe Le Guellec s'est classé, samedi, au 52e échelon de l'épreuve individuelle de 20 kilomètres à la Coupe du monde de biathlon disputée à Ruhpolding, en Allemagne.

Le dernier passage au champ de tir du résidant de Val-Bélair a été vraiment coûteux, lui qui y a alors raté trois cibles. Pénalisé quatre fois au total, il a conclu à 4 minutes et 25,0 secondes du vainqueur.

«Ç'a quand même été une course pas pire jusqu'au dernier tir finalement, a-t-il mentionné en entrevue avec Sportcom. J'étais là de corps, mais pas tellement d'esprit. J'avais visualisé avant de rentrer au champ de tir et c'est comme si j'avais mis la machine à off, sur le pilote automatique, et je me suis planté.»

Le Guellec a par ailleurs été un peu surpris par son chrono. «Je ne me sentais vraiment pas au somme de ma forme sur mes skis, mais mon temps est quand même resté très respectable, alors c'était plus dans ma tête qu'autre chose.»

Pénalisé à une seule occasion, le Norvégien Emil Hegle Svendsen a triomphé samedi. Il a réussi un chrono de 48 min 58,5 s, soit 14,6 secondes de mieux que le Russe Alexey Volkov. Evgeny Ustyugov, également de la Russie, a terminé troisième, à 16,5 secondes.

Volkov a été impeccable au champ de tir, alors qu'Ustyugov y a manqué une cible.

Le Saskatchewanais Scott Perras a été le meilleur biathlonien du pays, finissant 36e. Il a accusé 3 minutes et 13,5 secondes de retard après avoir notamment fauté deux fois.

Pris en défaut à quatre occasions, l'Albertain Nathan Smith s'est quant à lui classé 40e, en retard de 3 minutes et 24,6 secondes.

Le Guellec, Perras et Smith auront une autre chance de se faire valoir dimanche, dans le cadre de la poursuite de 12,5 kilomètres.

«Je suis content de pouvoir courser demain au moins, quoique ça reste quand même la chose la plus bizarre au monde qu'ils aient mis une poursuite après une épreuve individuelle. C'est la première fois qu'ils font ça», a souligné le Québécois.

«De faire un 20 kilomètres, suivi d'un 12,5 kilomètres, c'est quelque chose d'extrêmement demandant. En plus, c'est un parcours très difficile ici et nous avons des conditions relativement difficiles.»

«Il y a un conseil d'athlètes et je ne pense pas que ça va passer au conseil dans le futur. »