L'entraîneur Dan Bylsma a réitéré, dimanche, que le statut de Sergei Gonchar demeure inchangé en vue du match de lundi. On ne sait pas si le défenseur va être en mesure de jouer.

Ce serait surprenant toutefois, compte tenu que Gonchar porte une orthèse au genou droit uniquement que pour se déplacer. L'avance de 3-2 que détiennent les Penguins dans la série leur permet également d'être patients. «Il continue de recevoir des traitements. On espère que son état s'améliorera suffisamment afin qu'il puisse patiner aujourd'hui (dimanche) ou lundi», a affirmé Bylsma.

Gonchar a raté le cinquième match à Washington. L'entraîneur recrue a fait appel au jeune Alex Goligoski et au vétéran Philippe Boucher afin de le remplacer. Il sera intéressant de voir s'il va adopter la même stratégie, lundi. L'attaquant Pascal Dupuis a écopé, samedi, en raison de la présence de sept défenseurs dans la formation.

Les Penguins et les Capitals ont profité d'une journée de repos pleinement méritée, dimanche, après s'être livrés quatre affrontements en l'espace de six jours.

Seuls les entraîneurs Dan Bylsma et Bruce Boudreau ont rencontré la presse. Les joueurs ont pris congé des journalistes.

L'entraîneur des Capitals, Bruce Boudreau, n'envisage pas de faire appel à Donald Brashear dans le sixième match. Le dur à cuire a complété la suspension de six matchs qu'il a écopée pour le geste qu'il a commis à l'endroit de Blair Betts, des Rangers de New York, au cours du premier tour des séries.

«J'estime que ce serait difficile de l'envoyer dans la mêlée à ce stade de la série», a mentionné Boudreau, dimanche, quand on lui a posé la question.

Brashear n'a pris part qu'à quatre rencontres en séries, ne jouant en moyenne que trois minutes par match.

L'élément robustesse n'est absolument pas un facteur depuis le début de la série. La vitesse et la finesse le sont davantage.

Le record de 10 victoires en prolongation du Canadien acquises au cours du printemps 1993 n'est pas menacé. Mais, mine de rien, les Penguins de Pittsburgh ont remporté leurs sept derniers matchs en prolongation en séries éliminatoires. C'est la situation inverse pour les Capitals, qui ont perdu leurs sept dernières rencontres en surtemps.

Le début de la séquence de succès des Penguins remonte au 8 mai 2001. Martin Straka avait procuré un gain de 3-2 contre les Sabres de Buffalo, en demi-finale d'association.

Le gardien Marc-André Fleury est invaincu en prolongation en séries, ayant remporté les cinq matchs dans lesquels il a été impliqués.

Si le passé est garant de l'avenir, les Capitals sont dans le pétrin. Le déroulement de la série actuelle suit la tangente de la majorité des duels printaniers entre les deux équipes. Les Penguins perdent les premiers matchs, mais ils remportent les séries. Ils ont remporté six des sept premières confrontations. Cette année, ils ont perdu la première rencontre pour la septième fois en huit séries.

Pour la première fois de la série, samedi, l'équipe qui a réussi le premier but du match l'a emporté. C'est un fait inusité compte tenu que les équipes qui marquent les premières ont un taux élevé de succès. Avant dimanche, à l'exclusion de la série Penguins-Capitals, les équipes s'étant inscrits au score les premières montraient un dossier de 40-19.

La série opposant actuellement les équipes-écoles des Penguins et des Capitals, dans la Ligue américaine, est presque la copie conforme de la série Pens-Caps. Les Bears de Hershey, club-école des Caps, ont gagné les deux premiers matchs à domicile, avant de s'incliner trois fois d'affilée face à Wilkes-Barre/Scranton.