Aucune mise à jour n’a été fournie au sujet de Kirby Dach, mardi matin, mais on déduit que les pronostics ne sont pas roses. Il semble en tout cas acquis que le Tricolore se prépare à amorcer une longue séquence sans son grand joueur de centre. Ce qui commence avec la visite du Wild du Minnesota.

Après que Dach se fut blessé samedi, l’organisation a indiqué qu’une absence « significative » l’attendait. Le réseau Sportsnet a avancé que l’attaquant aurait subi des déchirures au ligament antérieur croisé et au ligament médial. L’équipe n’a pas encore confirmé cette hypothèse, mais si elle s’avérait, la saison du numéro 77 pourrait déjà être terminée après deux petits matchs.

Mardi, le jeune homme est apparu au banc des joueurs afin d’assister à l’entraînement matinal optionnel de ses coéquipiers. Il semblait de belle humeur, au côté d’Alex Newhook, son remplaçant au poste de centre.

Martin St-Louis a souligné que Dach devait avant tout « garder son moral élevé ». « C’est dur, pour un jeune joueur, de traverser ce qu’il vit. On va l’aider », a précisé l’entraîneur-chef.

La malchance s’acharne résolument sur celui qui a raté 38 et 24 rencontres, respectivement, en 2020-2021 et en 2022-2023, chaque fois en raison de blessures.

Du reste, St-Louis n’a pas donné de précisions sur la composition de sa formation contre le Wild, si ce n’est pour confirmer que Michael Pezzetta disputerait son premier match de la saison et que Samuel Montembeault défendrait le filet montréalais pour un deuxième match de suite.

À l’entraînement, la veille, Josh Anderson semblait être l’élu pour compléter le duo de Newhook avec Juraj Slafkovsky. Et Rafaël Harvey-Pinard a dit à NHL.com qu’il se retrouverait, pour sa part, sur le premier trio en compagnie de Nick Suzuki et de Cole Caufield.

Agacé par les questions sur ses nouvelles combinaisons, l’entraîneur s’est limité à dire que « c’est sûr qu’il faut jongler un peu ». « Vous allez voir les lignes dans la période d’échauffement » avant la rencontre, a-t-il ajouté.

Des fleurs pour Fleury

Le match de mardi soir pourrait, par ailleurs, être le dernier en carrière de Marc-André Fleury au Centre Bell. Le gardien a lui-même évoqué cette possibilité, lundi, et a confié au Journal de Montréal que quelque 80 amis et membres de sa famille seraient dans les gradins pour l’encourager.

PHOTO DAN HAMILTON, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Marc-André Fleury

Le Québécois comptera sur au moins un fan de plus, tout près de la glace en plus. Jake Allen, qui sera l’adjoint de Montembeault, a été dithyrambique à l’endroit de Fleury.

« J’espère que ce ne sera pas son dernier match ! », s’est spontanément exclamé cet observateur avisé de la profession de gardien de but.

« Une des choses que je respecte le plus chez les gardiens, c’est la longévité, a-t-il confié. C’est vraiment difficile de jouer aussi longtemps. [Fleury] est un des meilleurs de tous les temps. Combien de gars peuvent faire ça ? »

À 38 ans, le natif de Sorel approche en effet la barre des 1000 matchs dans la LNH.

Allen est aussi admiratif du fait que Fleury a « son propre style » ; que son jeu soit « wild » et athlétique à la fois.

« Je crois que c’est d’abord un athlète. Beaucoup de gardiens d’aujourd’hui sont des robots – mais de bons robots ! Pendant longtemps, c’était l’essence de notre position : utiliser sa technique, mais aussi son athlétisme, sa capacité à compétitionner… [Fleury] est amusant à regarder. Les gens viennent voir les matchs pour les buts marqués, mais je pense qu’il offre un spectacle aussi excitant que les bons marqueurs. »

La rencontre entre le Canadien et le Wild, disputée au Centre Bell, s’amorcera à 19 h.