Jonathan Drouin n’a pas joué depuis le mois de mars en raison d’une blessure au poignet droit. À l’aube de la nouvelle saison, au-delà du repêchage et des nouvelles acquisitions, c’est d’être dirigé par Martin St-Louis qui l’excite le plus.

L’attaquant de 27 ans revenait tout juste d’une partie de hockey-balle organisée au stade IGA qui mettait aux prises des vedettes de l’ATP comme Casper Ruud et Hubert Hurkacz et des joueurs de la Ligue nationale de hockey comme lui et Jonathan Huberdeau.

Sourire aux lèvres, mais surtout en sueur, Drouin a révélé aux médias que sa rééducation était complétée et qu’il avait déjà recommencé à patiner. « Ça fait du bien de jouer au hockey pour vrai », visiblement soulagé.

Drouin a mis fin à sa saison en mars en raison d’une blessure au poignet droit, et même si son absence a duré plusieurs mois, il a travaillé dans l’ombre pour revenir au meilleur de ses capacités. Il a d’ailleurs dit sa gratitude pour les entraîneurs et les médecins de l’organisation pour avoir assuré un suivi régulier et optimal.

Néanmoins, le joueur des Canadiens doit encore s’adapter, notamment pour ses tirs.

Il faut changer des choses, mon poignet ne reviendra jamais comme il était.

Jonathan Drouin

« Ça fait partie du sport qu’on fait, mais c’est sûr qu’il y a des moments plus difficiles que d’autres », a-t-il précisé.

Impatient de jouer pour St-Louis

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Martin St-Louis, entraîneur-chef du Canadien

Même si le directeur général Kent Hughes a revampé sa formation, qu’il a acquis des joueurs comme Kirby Dach et qu’il a repêché plusieurs joueurs de talent, dont Juraj Slafkovsky au tout premier rang, c’est Martin St-Louis qu’il a le plus hâte de côtoyer.

Je n’ai pas joué l’an passé avec Martin. Juste la manière dont il parle de hockey, c’est impressionnant. J’ai hâte de faire ses pratiques et d’embarquer dans un match.

Jonathan Drouin

Il admire aussi énormément le travail de la haute direction. Même s’il a été un peu plus en retrait du club au cours des derniers mois, il croit que ses patrons ont fait des choix judicieux et que l’organisation jette les bases d’un avenir prometteur.

« On a eu un excellent repêchage cette année. On a choisi en premier, mais même un gars comme Lane Hutson a énormément de talent. […] l’équipe a fait de bons choix de manière générale. »

Il sait aussi que son rôle sera différent cette année. À 27 ans, il sera l’un des joueurs les plus expérimentés de l’équipe et il espère pouvoir être un bon ancrage pour ses coéquipiers plus jeunes. « À Tampa Bay, j’ai eu l’aide de beaucoup de vétérans. Tu n’es pas obligé d’être le plus bavard ou le plus bruyant pour être un bon leader. Si un gars te prodigue des conseils sur la vie ou pour améliorer ton jeu, c’est plaisant et les jeunes sont ouverts. »

Une semaine au stade IGA

Grand amateur de tennis, Drouin passera la semaine au parc Jarry, comme il le fait chaque été, pour admirer les meilleurs joueurs au monde. Comme ses deux joueurs favoris, Rafael Nadal et Roger Federer, sont absents, il sera dans le camp du Québécois Félix Auger-Aliassime. « Il est tellement calme, tu ne vois pas de différence quand ça va mal ou quand ça va bien. Il bouge tellement bien. À son âge, au niveau auquel il joue, il peut juste s’améliorer », a-t-il affirmé en conclusion.