Le trophée Hart
Mathias Brunet : Kirill Kaprizov
Si l’on s’en tient à la définition originale de ce trophée, Kirill Kaprizov mérite le trophée Hart. Sa moyenne de points par match se compare à celle de Draisaitl, de McDavid et d’Huberdeau et il est le seul attaquant de premier plan au Minnesota. Il a 11 points d’avance sur son plus proche poursuivant chez le Wild.
Richard Labbé : Jonathan Huberdeau
Au moment d’écrire ceci, ce sont les Panthers de la Floride qui arrivent au sommet du classement dans la LNH, et c’est Jonathan Huberdeau qui est au sommet du classement des pointeurs. Ce n’est pas une coïncidence.
Guillaume Lefrançois : Jonathan Huberdeau
Choix déchirant entre lui et Alexander Ovechkin. Mais Huberdeau a gardé son rythme même pendant les 13 matchs d’absence de son comparse Aleksander Barkov. Il est employé à toutes les sauces.
Simon-Olivier Lorange : Jonathan Huberdeau
Comme Connor McDavid et Leon Draisaitl, il accumule les points à un rythme effarant… à la différence que son club gagne. Il est certes mieux entouré que les deux autres, mais il est l’incontestable leader des Panthers. C’est son année.
Le trophée Norris
Mathias Brunet : Victor Hedman
La lutte est serrée entre Victor Hedman, Adam Fox et Cale Makar, mais Victor Hedman a sensiblement le même nombre de points que les deux autres et il amène une dimension de plus en raison de son gabarit. Et il a déjà deux conquêtes de la Coupe Stanley en banque.
Richard Labbé : Cale Makar
Très souvent – en fait, trop souvent –, ce trophée est remis au défenseur qui marque le plus de points. Makar est capable de mettre des points au tableau, mais il se trouve qu’il excelle aussi en défense.
Guillaume Lefrançois : Cale Makar
Il pourrait devenir le premier défenseur à connaître une saison de 35 buts depuis l’accident nucléaire de Tchernobyl. Tout ça sans qu’il soit un désastre défensivement.
Simon-Olivier Lorange : Cale Makar
Ses exploits offensifs tournent en boucle depuis des semaines et, contrairement à certains de ses collègues les plus doués avec la rondelle, Makar « défend » très bien. Il n’a pas fini de nous impressionner.
Le trophée Vézina
Mathias Brunet : Juuse Saros
Juuse Saros est le gardien le plus occupé de la LNH et il a maintenu un splendide taux d’arrêts de ,927 et une moyenne de 2,36, au cœur des succès des surprenants Predators.
Richard Labbé : Andrei Vasilevskiy
Le choix sexy serait probablement Igor Shesterkin, qui enchaîne les acrobaties devant le filet des Rangers de New York. Mais pour notre argent, c’est encore le gardien du Lightning qui arrive en haut de la liste, pour l’ensemble de son œuvre.
Guillaume Lefrançois : Igor Shesterkin
Sa fiche (21-5-2) et l’écart monstrueux entre son pourcentage d’efficacité (,937) et celui de son adjoint, Alexandar Georgiev (,898), parlent d’eux-mêmes.
Simon-Olivier Lorange : Igor Shesterkin
La plupart des statistiques avancées confirment que les Rangers de New York sont parmi les pires équipes de la LNH sur le plan défensif. Ils ont bien sûr de forts atouts en attaque, mais le gardien Igor Shesterkin demeure la principale raison de leur si bonne posture au classement. Tout simplement.
Le trophée Calder
Mathias Brunet : Moritz Seider
Une lutte à trois ici avec Lucas Raymond, Trevor Zegras et le défenseur Moritz Seider, peut-être bientôt Anton Lundell, mais les défenseurs sont trop souvent oubliés. Moritz Seider, 20 ans, accumule les points à Detroit, joue presque 23 minutes par match et il mérite cet honneur.
Richard Labbé : Lucas Raymond
C’est difficile d’ignorer Raymond dans cette course, alors mon vote va aller à lui, mais est-ce qu’on peut s’entendre que Trevor Zegras a réussi le but de l’année, toutes catégories confondues ? Comment l’oublier, c’était au Centre Bell, en plus…
Guillaume Lefrançois : Moritz Seider
Il joue 22 minutes et vogue vers une saison de 50 points, tout ça au sein d’une équipe au talent limité. Ces chiffres dépassent l’entendement pour un si jeune défenseur.
Simon-Olivier Lorange : Moritz Seider
À 20 ans, il joue avec l’assurance d’un vétéran et il est déjà le défenseur le plus utilisé des Red Wings de Detroit. Son ascension est phénoménale.
Le trophée Jack-Adams
Mathias Brunet : Rod Brind’Amour
Rod Brind’Amour est un leader né et son arrivée derrière le banc en Caroline a transformé ce club. Les Hurricanes sont désormais parmi les meilleures équipes de la Ligue.
Richard Labbé : Rod Brind’Amour
Andrew Brunette et Gerard Gallant vont mériter d’être considérés, mais les Hurricanes de la Caroline ont perdu des morceaux au cours de l’été, et cela n’a pas trop semblé déranger Brind’Amour, qui continue de diriger ce club de main de maître.
Guillaume Lefrançois : Gerard Gallant
Les Rangers ont ajouté du papier sablé à leur formation l’été dernier, mais le noyau est demeuré le même. De ,536 l’an dernier, leur fiche est maintenant de ,674 sous Gallant.
Simon-Olivier Lorange : Mike Sullivan
Chaque année qui passe est censée signer l’arrêt de mort des Penguins de Pittsburgh. Or, dans une division relevée, ils excèdent largement les attentes. Malgré les exploits de Tristan Jarry et l’éternel « effet Crosby », reconnaissons le mérite de l’entraîneur-chef Mike Sullivan.