Le Rimouskois Jeffrey Truchon-Viel a inscrit son premier but en carrière à son 12e match dans la LNH avec les Sharks de San Jose, mardi soir.

Les Sharks venaient tout juste de prendre les devants 3 à 2 en deuxième période. Après la mise en jeu au centre de la patinoire, Jonah Gadjovich a envoyé la rondelle en fond de territoire adverse. Truchon-Viel a battu les défenseurs des Coyotes de vitesse, s’est emparé de la rondelle dans le coin de patinoire avant de la remettre à un coéquipier devant le but. Elle a plutôt touché le bâton d’un joueur des Coyotes sur son chemin avant de trouver le fond du filet.

« Ça représente beaucoup pour moi », a dit l’attaquant de 24 ans en conférence de presse après le match.

« Évidemment, c’était un bond chanceux, mais je vais le prendre ! » a-t-il ajouté en souriant.

Les partisans de San Jose ont eu droit à un véritable duel offensif, alors que les Sharks ont eu le dessus au compte de 8-7 en tirs de barrage.

« C’était un match fou, a laissé entendre Truchon-Viel. Les deux équipes ont été assez mauvaises défensivement, ont fait beaucoup de revirements. Nous avons tout de même gagné, mais il y a beaucoup de choses que nous devrons revoir. »

Contrairement à d’autres équipes, les Sharks ne sont pas trop affectés par la COVID-19. Seuls deux joueurs sont toujours sur le protocole : le gardien Adin Hill et l’attaquant Jonathan Dahlen.

Jeffrey Truchon-Viel, qui se qualifie d’« agitateur » et de « joueur d’énergie », évoluait sur le quatrième trio en compagnie de Jonah Gadjovich et Lane Pederson.

« J’ai aimé ça, a-t-il soutenu. Gadjovich et moi sommes deux joueurs physiques et [Pederson] est un joueur de centre two-way. On essaie de garder les choses simples, d’amener des rondelles au but. Nous avons été récompensés avec un but, mais nous avons aussi eu d’autres bons flashs alors on va essayer de garder les choses comme elles sont. »

Il s’agissait du premier match du Québécois dans la grande ligue cette saison, lui qui en avait disputé 11 l’année dernière. Il a obtenu 7 min 50 s. de temps de jeu.

Comme le veut la tradition, il a probablement quitté l’amphithéâtre avec la rondelle en souvenir.