Quel entraîneur sera cette saison sur un siège éjectable ? Quel joueur sera sous pression ? Quelle sera l’équipe cendrillon ? Nos journalistes experts font leurs prédictions.

Mathias Brunet

L’entraîneur sur un siège éjectable

PHOTO JEFF CHIU, ASSOCIATED PRESS

Dallas Eakins

Même si les Ducks d’Anaheim sont en reconstruction, Dallas Eakins perdra son poste si l’équipe connaît un départ catastrophique.

Le joueur sous pression

Même s’il évolue dans un marché tranquille, Jesperi Kotkaniemi aura beaucoup de pression avec un salaire de 6 millions sans avoir encore fait ses preuves dans la LNH.

Le meilleur contrat de la saison morte

Derek Forbort à Boston, trois ans, 9 millions, ce géant de 6 pi 4 po apportera beaucoup de stabilité au sein du top 4. Il jouait presque 21 minutes par match à Winnipeg.

Le pire contrat de la saison morte

Le gardien Phillip Grubauer, six ans, 35,4 millions à Seattle, presque 6 millions par année, réalisera vite qu’il n’a pas la défense de l’Avalanche devant lui.

PHOTO AMANDA SNYDER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le gardien Phillip Grubauer

L’équipe la plus surévaluée

Les Penguins trébucheront finalement cette année. Ils sont minés par les blessures au centre, n’ont pas de profondeur en défense et leurs gardiens demeurent suspects.

L’équipe cendrillon

Les Kings de Los Angeles ont ajouté des vétérans de qualité pour encadrer les jeunes, Danault, Arvidsson, Edler, ils entameront leur ascension.

Richard Labbé

PHOTO GENE J. PUSKAR, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Alain Vigneault

L’entraîneur sur un siège éjectable

Alain Vigneault, Flyers. Les Flyers s’attendent à des résultats. Ils ont ajouté des joueurs, en ont échangé d’autres, et surtout, la direction est convaincue que Carter Hart est la meilleure invention depuis le pain tranché. Pas sûr que cette même direction sera très patiente si jamais les Flyers connaissent un très mauvais départ.

Le joueur sous pression

Evander Kane. Il revient d’une saison de 49 points en 56 matchs, mais Kane fait trop souvent parler de lui pour les mauvaises raisons (un faux passeport vaccinal, vraiment ?). À 7 millions de dollars par saison, il devrait en donner pas mal plus que ça, et on va le lui dire…

PHOTO MARK J. TERRILL, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Evander Kane

Le meilleur contrat de la saison morte

Linus Ullmark, Bruins. Les Bruins avaient besoin d’un gardien et ils en ont trouvé un bon pour pas trop cher : quatre ans, et une moyenne de 5 millions de dollars par saison. Après avoir passé toute sa carrière à Buffalo, en plus, Ullmark pourrait vivre une sorte de renaissance avec une bien meilleure équipe.

Le pire contrat de la saison morte

Ça m’a pris exactement une seconde pour arriver au nom de Jesperi Kotkaniemi, qui est un excellent troisième centre pour quelque chose comme 2 millions de dollars par saison. Mais pour 6,1 millions ? C’est de la pure folie et le propriétaire Tom Dundon devrait se congédier lui-même.

L’équipe la plus surévaluée

Il me semble que ça fait au moins cinq ans de suite que je place les Maple Leafs de Toronto dans cette case. Pourquoi changer une formule gagnante ? Parce que les Leafs, justement, ne connaissent aucune formule gagnante, et qu’ils vont encore s’écrouler au printemps pour les mêmes raisons, à commencer par les trous devant leur filet.

L’équipe cendrillon

Les Rangers de New York. Ils ont terminé la dernière saison au cinquième rang de leur division, mais leur réinitialisation à eux semble déjà terminée. Et ils seront des séries au printemps.

Guillaume Lefrançois

L’entraîneur sur un siège éjectable

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Jared Bednar

Jared Bednar. La pression est forte sur l’Avalanche, à l’avant-dernière saison du contrat au rabais de Nathan MacKinnon. Mention honorable à Dallas Eakins à Anaheim.

Le joueur sous pression

Mark Scheifele. Sa mise en échec inutile contre Jake Evans a scellé le sort des Jets dès le premier match de la série contre le Canadien. Il devra vite se racheter, une fois qu’il aura fini de purger sa suspension…

Le meilleur contrat de la saison morte

Andrei Svechnikov, huit ans, 62 millions de dollars (moyenne de 7,75 millions par saison). Un joueur de 21 ans, qui compte déjà une saison de 60 points à son actif, qui vient au 32rang des attaquants les mieux payés de la LNH ? Ça a le potentiel de devenir toute une aubaine dans deux ou trois ans pour les Hurricanes.

Le pire contrat de la saison morte

Jaden Schwartz, cinq ans, 27,5 millions de dollars (moyenne de 5,5 millions par saison). Une récolte de 21 points en 40 matchs la saison dernière, pour un joueur embauché jusqu’à la mi-trentaine. Souvent blessé, Schwartz rate en moyenne 12 matchs par saison depuis 4 ans.

PHOTO SERGEI BELSKI, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Jaden Schwartz du Kraken de Seattle

L’équipe la plus surévaluée

Les Penguins de Pittsburgh. Ce sera l’année où les Penguins casseront. Pourtant, les preneurs aux livres les placent encore parmi les équipes susceptibles de participer aux séries.

L’équipe cendrillon

Le Kraken de Seattle. Oubliez un parcours comme celui des Golden Knights en 2018 ; même une qualification aux séries sera difficile. Mais les nouveaux venus seront dans la course jusqu’à la fin.

Simon-Olivier Lorange

L’entraîneur sur un siège éjectable

PHOTO JOHN WOODS, LA PRESSE CANADIENNE

Paul Maurice

Paul Maurice. Les Jets ont corrigé certaines lacunes en défense. Ils doivent redevenir une équipe dominante. Un mauvais début de saison pourrait coûter cher à leur entraîneur.

Le joueur sous pression

Auston Matthews. C’est un peu la saison de la dernière chance pour le noyau de surdoués des Maple Leafs et pour la direction du club. Matthews doit mener la charge et chasser le mauvais sort. Les occasions de le faire ne seront pas infinies.

Le meilleur contrat de la saison morte

Rasmus Dahlin. Avec tout ce qui va mal à Buffalo, Dahlin aurait eu les arguments nécessaires pour exiger bien davantage que 18 millions pour trois ans. Bon coup des Sabres.

PHOTO JEFFREY T. BARNES, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Rasmus Dahlin

Le pire contrat de la saison morte

Zach Hyman. Ses trois premières saisons à Edmonton justifieront probablement ses 5,5 millions annuels. Mais les quatre suivantes ? Improbable, au mieux.

L’équipe la plus surévaluée

Oilers d’Edmonton. Encore tout-puissants en attaque. Ordinaires en défense après plusieurs changements cosmétiques. Mauvais devant le filet. Une autre précieuse saison au terme de laquelle Connor McDavid ne verra pas le deuxième tour des séries.

L’équipe cendrillon

Le Kraken de Seattle. Il y aura beaucoup de victoires de 2-1 à Seattle. Peut-être pas assez pour atteindre les séries, mais suffisamment pour jouer les trouble-fête.

Alexandre Pratt

L’entraîneur sur un siège éjectable

Dallas Eakins, Ducks d’Anaheim. Son équipe a raté les séries au cours des deux dernières saisons, rien n’indique qu’elle s’améliorera au cours de l’hiver, et il entame la dernière année de son contrat. Pas loin de la troisième prise.

Le joueur sous pression

Jesperi Kotkaniemi. À 6,1 millions, il sera mieux payé que Jonathan Huberdeau, Aleksander Barkov, Shea Theodore et Morgan Rielly. Ridicule.

PHOTO KARL B DEBLAKER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Jesperi Kotkaniemi

Le meilleur contrat de la saison morte

Nick Ritchie, des Maple Leafs de Toronto. Cinq millions pour deux ans à un ailier de 25 ans qui a des chances de jouer à la gauche d’Auston Matthews et de Mitchell Marner, ça pourrait être un pari payant.

Le pire contrat de la saison morte

Jamie Oleksiak, Kraken de Seattle, 23 millions pour cinq ans. Je veux bien croire que le Kraken a de l’espace en masse sous le plafond, ça reste beaucoup d’argent pour un défenseur qui n’a jamais réussi une saison de 20 points.

L’équipe la plus surévaluée

Le Wild du Minnesota. Un bon candidat pour une régression.

L’équipe cendrillon

Les Devils du New Jersey. Ils viennent d’ajouter une première paire de défenseurs (Ryan Graves et Dougie Hamilton) à un groupe d’espoirs hyper talentueux. À un moment donné, ça va débloquer, non ?