Un de perdu, trois de retrouvés ! Avec le départ de Duncan Keith vers Edmonton, Nicolas Beaudin se réjouit de l’arrivée à Chicago d’autres joueurs d’expérience comme Marc-André Fleury, Tyler Johnson et Seth Jones.

Le directeur général des Blackhawks de Chicago, Stan Bowman, a été très actif au cours des dernières semaines. Aux yeux du Québécois Nicolas Beaudin, qui a disputé 19 rencontres avec les Hawks la saison dernière, les nouveaux venus devraient apporter « une autre dimension dans le vestiaire ».

« On était tellement jeunes l’année passée, même si on avait de bons vétérans. Un gars comme Marc-André Fleury, c’est incroyable », a-t-il laissé entendre en entrevue avec La Presse, le 7 août, dans le cadre de la Classique Kevin Raphael au profit de Leucan.

Le jeune homme n’a encore jamais eu l’occasion de rencontrer Fleury, mais le hockey étant un petit monde, « tu en entends parler ».

« Ç’a l’air que c’est un gars extraordinaire », a-t-il ajouté.

PTOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DES BLACKHAWKS DE CHICAGO

Marc-André Fleury

Beaudin reconnaît que le départ de l’une de ses idoles, Duncan Keith, qui a passé les 16 (!) dernières saisons avec les Blackhawks, laissera un « trou quand même, parce que c’est Duncan Keith, c’est un futur membre du Temple de la renommée ».

Rappelons aussi que les vétérans Brent Seabrook et Andrew Shaw ont annoncé leur retraite au cours des derniers mois.

Mais avec Patrick Kane et Jonathan Toews toujours présents, Johnson et Fleury, qui ont respectivement remporté deux ou trois fois la Coupe Stanley, et Jones, qui a été un candidat au trophée Norris à plusieurs reprises, « c’est sûr que ça va aider l’équipe », croit Beaudin.

« Je ne suis pas le genre de gars qui parle beaucoup dans un vestiaire, mais c’est sûr que j’essaie d’apprendre beaucoup de joueurs comme ça, a ajouté le défenseur de 21 ans. Marc-André [Fleury], en plus, parle français. C’est un Québécois, donc c’est sûr que ça va être le fun de pouvoir lui parler en français. »

Prêt pour le temps plein

Beaudin a été un choix de premier tour des Blackhawks en 2018. Il a inscrit 15 points en 59 matchs à sa première saison chez les professionnels avec le club-école des Hawks, les IceHogs de Rockford, en 2019-2020.

Le natif de Châteauguay a fait le saut dans la LNH la saison suivante. Il a d’abord passé deux semaines avec l’équipe de réserve avant de disputer son premier match, le 27 janvier.

« C’est dur de commencer l’année avec l’équipe de réserve, de ne pas jouer de match, a-t-il expliqué. On a toujours été habitués à jouer deux ou trois games par semaine, donc c’était dur de rester prêts, mais en même temps, les Blackhawks ont vraiment fait du bon travail avec les gars de l’équipe de réserve. Quand je suis rentré, j’ai bien joué et après ça, il y avait des blessés, des gars sur la liste de la COVID-19. »

Une situation qui lui a permis de disputer 11 matchs et d’amasser 5 points de la fin de janvier au début de février, avant d’être renvoyé dans les mineures. Il a ensuite fait des allers-retours entre Rockford et Chicago pour le reste de la saison.

Quand on lui demande s’il se sent prêt à jouer à temps plein dans le circuit Bettman, le jeune homme répond par l’affirmative. Il ne lui reste plus qu’à améliorer son assurance sur la patinoire, a-t-il dit.

Plus je vais jouer, plus je vais avoir confiance et mieux ce sera pour moi.

Nicolas Beaudin

Beaudin a d’ailleurs une bonne relation avec l’entraîneur-chef à Chicago, Jeremy Colliton.

« On a parlé un peu et il m’aime vraiment, a affirmé le défenseur. Il pense que je vais aider cette équipe-là à gagner. Est-ce que ça va être en partant l’année prochaine, à Noël, dans deux ans ? C’est plus à moi de décider. »

« Mais là, je pense que je suis prêt, et au camp d’entraînement, je vais essayer de faire ma place encore », a-t-il ajouté.