(Tampa) Malgré plusieurs éléments suggérant un retour au jeu de Joel Armia, Luke Richardson a refusé de se prononcer sur la question.

L’entraîneur, qui dirigera théoriquement mercredi son dernier match en tant qu’entraîneur-chef en remplacement de Dominique Ducharme, a indiqué qu’Armia et Jake Evans feraient l’objet de « décisions d’avant-match ».

Armia a raté le dernier match en raison du protocole de la COVID-19.

Parmi les indices, notons qu’Armia a fait des exercices en compagnie d’Eric Staal et Corey Perry, ses compagnons de trio depuis le quatrième match de la série contre Toronto. Richardson a toutefois affirmé que l’équipe n’avait pas fait d’exercices spécifiquement pour les trios. Il faudra donc voir si les combinaisons observées mercredi matin, qui étaient les mêmes à l’exception de l’inversion d’Armia et Evans, étaient simplement aléatoires.

L’élément le plus annonciateur d’un retour d’Armia était cependant la présence d’Evans avec les réservistes après l’entraînement. Evans a fait des exercices supplémentaires et Brett Kulak, Alexander Romanov, Xavier Ouellet, Cale Fleury, Tomas Tatar, Alex Belzile et Michael Frolik.

Curieusement, Evans était vêtu d’un chandail bleu marine. Il était le seul joueur de l’équipe avec un chandail de cette couleur. Pendant sa remise en forme à la suite de sa commotion cérébrale, le jeune attaquant portait aussi un chandail bleu marine parce qu’il n’avait pas le feu vert pour encaisser des contacts.

Richardson a cependant assuré qu’Evans n’avait pas subi de blessure ou de rechute à la suite de sa commotion et de son retour au jeu, lundi.

Armia, quant à lui, compte huit points (cinq buts, trois aides) en 17 matchs depuis le début des séries.

« Joel a connu d’excellentes séries, a admis Richardson, après l’entraînement. Il est gros, contrôle la rondelle en zone offensive et il a de bonnes mains pour un gros gars. Il a une grande portée. Il peut grandement nous aider contre le Lightning, une équipe très dangereuse avec des passes transversales en avantage numérique. Et quand il contrôle la rondelle en zone offensive, il nous aide à épuiser l’adversaire. »

Plus de peur que de mal pour Gallagher

Par ailleurs, comme indiqué par Richardson mardi, Brendan Gallagher a eu plus de peur que de mal après sa mésaventure de lundi, qui lui a valu une coupure au crâne.

Gallagher a en effet quitté le match ensanglanté, mais était de retour à son poste mercredi. Il a assuré qu’il n’avait pas subi de commotion cérébrale.

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Brendan Gallagher

« Ils m’ont demandé comment j’allais, comme chaque fois qu’on est touché à la tête, a mentionné Gallagher. J’ai une façon assez spécifique de réagir quand j’ai une commotion, je crie beaucoup ! Mais j’étais assez calme. Ils m’ont aussi évalué le lendemain. C’était un bon coup, la glace est dure, mais je suis correct. »

Au dernier match, les confrontations dictées par l’entraîneur-chef du Lightning, Jon Cooper, ont retenu l’attention. Le trio de Gallagher, Phillip Danault et Artturi Lehkonen a eu très peu d’occasions de jouer contre celui de Brayden Point. Les trois comparses se sont plutôt retrouvés surtout contre le troisième trio du Lightning, piloté par Yanni Gourde.

L’homme aux 1001 cicatrices a rappelé que si ces circonstances se reproduisent mercredi soir, l’occasion pourrait être belle de contribuer davantage à l’attaque. Gallagher n’a que 5 points en 18 matchs, tandis que Danault n’a toujours pas marqué depuis le début des séries (3 passes en 18 matchs).

« Regarde les confrontations qu’on a eues dans les trois premières rondes. C’était assez constant, on voyait les meilleurs trios adverses, a rappelé Gallagher. Au match 1, on a eu des confrontations différentes. Quand tu joues contre d’autres joueurs, c’est normal de s’attendre à ce qu’on produise plus.

« Qui sait ce que ce sera ce soir ? Si c’est comme lundi, les attentes changeront, il faudra produire de l’attaque. Quand t’es contre les meilleurs joueurs, tu comprends que si tu les blanchis, tes chances de victoire augmentent beaucoup. »