(Montréal) Luke Richardson a ouvert son point de presse du jeudi matin en ces mots : « Bonne St-Jean Baptiste à tous les Québécois ! » 

C’est une journée spéciale, pour la province et le Canadien, et Richardson, l’entraîneur par intérim du club, en est pleinement conscient.

En premier, ce jeudi est jour de fête nationale, et pour la première fois de sa longue histoire, le club montréalais se retrouve à disputer un match au même moment.

Ensuite, il y a l’enjeu : avec une victoire ce soir, dans le cadre du sixième match de cette série contre les Golden Knights de Vegas, le Canadien passerait en grande finale de la Coupe Stanley, une première en 28 ans.

« Ce n’est jamais facile de conclure une série, a ajouté Richardson. Mais nous avons appris lors de notre parcours ce printemps, et ce qui se passe en ce moment ne fait qu’ajouter à notre expérience. »

Shea Weber et Tyler Toffoli, qui avaient pris la parole quelques instants plus tôt, ont constaté qu’il se passait quelque chose de spécial en ville, et Richardson lui-même commence à voir quelques ressemblances entre ce qui arrive maintenant et ce qui est arrivé en 1993, année de la dernière conquête du club.

« J’ai joué contre le Canadien de 1993 et je me souviens des Kirk Muller, Carbo, Mike Keane, Patrick Roy… je peux voir des points de comparaison avec l’équipe qu’on a présentement. »

Reste à connaître l’identité du gardien qui prendra place devant le filet des visiteurs jeudi soir au Centre Bell.

Si la tendance se maintient, ce sera au tour de Robin Lehner de saisir le poste du gardien partant, et c’est d’ailleurs lui qui a quitté l’entraînement matinal des Golden Knights en premier jeudi, un signe qui ne ment jamais ou presque.

Mais s’il faut se fier à Shea Weber, l’identité du gardien adverse n’est pas un gros sujet de discussion dans le camp du Canadien.

« Ils ont deux bons gardiens de toute façon, a ajouté le vétéran défenseur. Mais nous nous préparons de la même manière à chaque match de toute façon. »