Les Golden Knights de Vegas ont établi le nouveau standard d’excellence pour une équipe d’expansion dans le sport professionnel, connaissant beaucoup de succès en seulement quatre saisons dans la LNH.

Ils ont atteint la finale de la Coupe Stanley à leur première année d’existence et ils ont été arrêtés en finale de l’Association Ouest, l’an dernier. Leurs 40 victoires cette année constituent le plus haut total dans la LNH cette saison.

Le Wild du Minnesota n’a pas été en reste cette saison. Il détient une fiche de 11-2-3 dans son histoire contre les Golden Knights, dont un dossier de 6-0-2 à domicile, et il est l’adversaire le plus coriace de la formation du Nevada.

« Nous savons que nous avons mieux joué qu’eux à plusieurs reprises cette saison, a mentionné le joueur de centre du Wild Joel Eriksson Ek. Je crois que nous savons comment jouer contre eux pour avoir du succès. »

Les deux équipes vont s’affronter en séries pour la première fois de leur histoire et le premier duel aura lieu dimanche après-midi, à Las Vegas.

« Nous avons eu de bonnes et de moins bonnes rondes de séries. Nous savons à quoi nous attendre. Il y a beaucoup d’expérience en séries au sein de ce groupe. Ce ne sera pas un chemin facile pour se rendre jusqu’au bout, mais il y a beaucoup de joueurs qui sont capables d’élever leur jeu d’un cran », a observé l’attaquant des Golden Knights Jonathan Marchessault.

Les Golden Knights ont égalé l’Avalanche du Colorado pour le plus haut total de points pendant cette saison écourtée, échappant le trophée des Présidents en raison d’un bris d’égalité. Le Wild n’a pas été intimidé et a revendiqué une fiche de 5-1-2 contre la troupe de Las Vegas cette saison.

Six des huit parties se sont décidées par un seul but et la plus récente, le 5 mai, a sans aucun doute été la plus excitante. En plus de voir de l’action en attaque, les partisans ont vu du jeu robuste.

« Il y a toujours eu de l’action d’un bout à l’autre de la patinoire et du jeu rude et physique. Ça nous sied bien, a expliqué l’attaquant du Wild Marcus Foligno. C’est une très bonne équipe, tout comme nous. Ce sera une série excitante. »

PHOTO DAVID BERDING, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Marcus Foligno

Les Golden Knights n’ont alloué que 124 buts cette saison, le plus bas total de la LNH, ce qui a permis à Marc-André Fleury et Robin Lehner de mettre la main sur le trophée William M. Jennings. Fleury a le deuxième meilleur pourcentage d’arrêts du circuit parmi les gardiens qui ont disputé au moins 25 matchs et pendant la campagne, il s’est hissé au troisième rang de l’histoire de la LNH au chapitre des victoires.

« Pour moi, il s’agit du meilleur duo de gardiens de la ligue, a insisté l’entraîneur-chef des Golden Knights, Peter DeBoer. J’aime penser que ce trophée en est un de défensive. Je crois qu’ils ont reçu de l’aide grâce à l’engagement de nos joueurs en défensive, mais ils ont été extraordinaires pour nous. »

Le Wild n’a pas gagné une série depuis 2015 et a moins d’expérience que les Golden Knights, qui ont pratiquement le même noyau de joueurs qui s’est rendu en finale de la Coupe Stanley, en 2018.

La formation du Minnesota a quand même fait de bonnes acquisitions pour combler ce manque, notamment le gardien Cam Talbot, l’attaquant Nick Bonino et le défenseur Ian Cole. Bonino et Cole ont tous les deux remporté la coupe Stanley avec les Penguins de Pittsburgh, en 2016 et 2017.

« Ces gars ont été fantastiques pour nous, a affirmé le directeur général du Wild, Bill Guerin. Outre leurs bagues de la coupe Stanley et leur expérience, ce sont de bonnes personnes. Ils s’insèrent bien dans une culture d’équipe. »