L’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey n’a pas encore décidé si elle allait mettre fin à la convention collective actuellement en vigueur, à moins de deux semaines de la date limite pour le faire.

Environ 50 joueurs ont pris part à une rencontre à Chicago, mercredi soir, afin d’être informés des plus récents pourparlers avec la ligue, que le directeur exécutif Donald Fehr a qualifiés de « longues discussions, bonnes discussions » au sujet de la situation à laquelle fait face l’AJLNH.

Le comité exécutif et les autres joueurs qui ont assisté à la rencontre n’ont pris aucune décision au sujet de la convention collective, et les représentants de l’AJLNH reprendront les discussions avec la ligue au cours des prochains jours.

Les joueurs ont jusqu’au 15 septembre pour décider de rouvrir la convention collective et, ce faisant, amorcer le compte à rebours vers un possible arrêt de travail dans un an.

Même après que les propriétaires eurent décidé de ne pas se prévaloir de leur clause leur permettant de rouvrir la convention, la semaine dernière, il n’y a encore aucune indication quant aux intentions des joueurs.

Fehr a rappelé qu’il restait encore du temps.

« Rien ne va se passer le 16 septembre, s’il y a réouverture (de la convention collective) ou quelque chose du genre, a déclaré Fehr. Et vous vous devez d’espérer que les discussions vont avancer sur le principe que les deux parties veulent une entente et aussi difficile que ça pourrait être, que vous allez essayer de trouver un moyen d’en avoir une. »

Fehr a décrit les pourparlers avec la ligue comme étant cordiaux et plaisants.

« Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de désaccords et des désaccords significatifs, mais jusqu’à maintenant au moins, il n’y a pas de rancœur, a confié Fehr. C’est une grande amélioration. »

La dernière fois que les propriétaires et les joueurs ont participé à des discussions pour le renouvellement de la convention collective, le début de la saison 2012-2013 a été reporté et la saison a été écourtée de 82 à 48 matchs avant qu’une entente n’intervienne.

Cette fois-ci, les joueurs semblent avoir de plus grandes préoccupations que les propriétaires face à l’entente actuelle, notamment les montants d’argent gardés en fiducie et d’autres questions financières.

Le fait que le dialogue se poursuive entre les deux parties est un élément positif, avec la marge de manœuvre de 12 mois.

« Il y aura une série de discussions et nous verrons où ça va nous mener, a déclaré Fehr. Je ne peux pas prédire le résultat. Je peux dire, je suppose, que si je pensais que c’était une complète perte de temps, je trouverais autre chose à faire. »