Ilya Kovalchuk a rejoint ses nouveaux coéquipiers des Devils du New Jersey vendredi, essayant tant bien que mal de tourner la page sur un été plein de rebondissements entourant la signature de son contrat.

Kovalchuk a voulu prendre ses distances devant la lourde pénalité que la LNH a imposé aux Devils après avoir annulé son contrat original de 102 millions $ US pour une période de 17 ans - soit une amende de 3 millions $ et les pertes d'un choix de troisième ronde dès cette année et de première ronde au cours de l'une ou l'autre des quatre prochaines.

«C'est toujours dommage quand ton équipe est sous le coup d'une pénalité, a mentionné Kovalchuk. Mais c'est une question qui relève du directeur général et de la ligue.»

Questionné à savoir si la pénalité de la LNH était juste, Kovalchuk a répliqué, «Non, mais c'est une réalité.»

Mais la réalité des joueurs à ses côtés lors du premier entraînement de l'équipe, samedi, sera très différente. Son nouveau contrat remanié de 100 millions $ pour 15 ans a contribué au fait que les Devils outrepassent de 3 millions $ le plafond salarial de la ligue.

Certains des joueurs des Devils seront soit rétrogradés ou échangés pour respecter le plafond.

Alors que les joueurs se sont présentés pour les examens médicaux et une séance de photos, les Devils espèrent de tout coeur que Kovalchuk égalera au moins sa production moyenne de 42,25 buts à ses huit premières saisons dans la LNH.

Kovalchuk, qui a partagé son temps cet été entre Miami et Moscou, jure qu'il a été bien accueilli par ses nouveaux coéquipiers.

Jamie Langenbrunner a toutefois convenu qu'un sentiment d'inquiétude pourrait planer sur l'équipe pendant le camp d'entraînement.

Langenbrunner, par exemple, possède une clause de non-échange, mais le capitaine, avec son contrat de 2,8 millions $, pourrait théoriquement être rétrogradé dans la LAH. C'est la même chose pour Danius Zubrus et son contrat de 3,2 millions $ ou pour Colin White, dont le salaire est de 3 millions $.

«Nous devons respecter le plafond et je pense que cette réalité constitue une inquiétude pour quelques joueurs, a dit Langenbrunner. Nous sommes tous vulnérables.»