Super Bowl LIV, février 2020, à la veille de la pandémie, dans un petit bar sportif de Dominical au Costa Rica, mon fils, ma belle-fille et des supporters enthousiastes divisés entre les 49ers et les Chiefs, et puis, Laurent Duvernay-Tardif qui remporte son premier Super Bowl, pour nous, les trois seuls Québécois sur place. Oui, pour nous ! De la pure magie !
Nicole Viau
Étant donné que je suis un partisan invétéré des Steelers de Pittsburgh, je me dois de choisir un match du Super Bowl les impliquant. J’y suis allé avec leur dernière participation en 2009 contre les Cardinals de l’Arizona. Pour ceux et celles qui se souviennent de ce match, il y a eu deux jeux clés : le retour d’interception record de James Harrison sur une distance de 100 verges (je pense l’avoir aidé à courir les 10 dernières verges par mes cris d’encouragement) et la fameuse passe du grand Big Ben Roethlisberger à Santonio Holmes dans la zone des buts avec 35 secondes à faire à la partie. Ce dernier avait réussi à garder ses pieds tout juste dans la zone des buts. Quel bijou comme attrapé ! Victoire de 27-23 et un sixième titre pour l’équipe numéro un de la Pennsylvanie.
Stéphane Thibault
Le Super Bowl de 1989 avec la victoire de 20-16 des 49ers de San Francisco sur les Bengals de Cincinnati. Joe Montana qui s’illustre dans les dernières minutes par une remontée du terrain inoubliable pour donner l’avantage définitif aux Niners sur un touché de John Taylor. Jerry Rice, joueur par excellence du match, exceptionnel.
Philippe Gonin
Mon Super Bowl préféré est le 18e, le dernier remporté par mes Raiders adorés. Je l’avais regardé en dégustant des Doritos, qui venaient d’être inventées. Marcus Allen a couru pour 191 verges, marquant 2 touchés au passage. Et Jim Plunkett remportait son deuxième Super Bowl. Il avait été nommé joueur le plus utile lors du 15e. Il est toujours le seul quart partant avec deux championnats qui n’est pas au Temple de la renommée, ce qui constitue une des plus grandes injustices de l’histoire du sport !
Jean-François Leclerc
Celui qui est inoubliable pour moi, c’est l’année où les Patriots de la Nouvelle-Angleterre avaient une saison parfaite. Ils ont cependant perdu aux mains des Giants de New York et Eli Manning. Et c’est la remontée dans les dernières secondes qui fut le bouquet de ce Super Bowl. Une grande performance du frère de l’autre (Peyton).
Guy Tassé
1976, 1979 et 1996. Pourquoi ? Ces Super Bowls impliquaient mon équipe préférée, les Cowboys de Dallas, et les Steelers de Pittsburgh, que j’aimais aussi. Surtout à l’époque de leur suprématie, ces deux équipes bourrées de talent à toutes les positions et dirigées par messieurs Staubach et Bradshaw représentaient pour moi du bonbon.
Raymond Deneault
Mon Super Bowl préféré a été le match entre les Saints de La Nouvelle-Orléans et les Colts d’Indianapolis en 2010. Je vivais à La Nouvelle-Orléans avec mon mari et c’était l’après-Katrina… Ce match a donné un élan d’espoir à tous les fans, mais aussi à la population entière. Il y a eu une fébrilité palpable pendant plusieurs mois. Cela a aussi permis de garder la franchise à La Nouvelle-Orléans et de redorer son image et son stade.
Huguette Parent-McKay
Le Super Bowl XXXV le 28 janvier 2001 restera gravé à jamais dans ma mémoire, pas pour le match à sens unique, les Ravens de Baltimore l’ayant emporté 34-7 face aux Giants de New York, mais à cause de l’émotion que j’éprouvais à ce moment-là et du spectacle de la mi-temps. Ma sœur était morte subitement la veille, nous étions réunis avec ma famille dans la tristesse et le recueillement à la maison, et le match jouait à la télé ouverte machinalement. À la mi-temps, Aerosmith, *NSYNC, Britney Spears, Mary J. Blige et Nelly offraient une dynamique interprétation de Walk this Way. Ce fut quelques minutes fort appréciées.
Richard Legault