Il y a les quarts d’avenir comme Joe Burrow, Justin Herbert et Drew Lock. Ceux comme Ryan Fitzpatrick, Nick Foles ou Philip Rivers, qui sont à l’inverse des solutions à court terme. D’autres comme Carson Wentz et Sam Darnold régressent, alors que certains veulent relancer leur carrière, par exemple Alex Smith et Andy Dalton. Mais qui sont les meilleurs de la NFL à l’heure actuelle ? Question de nourrir les débats et de s’amuser un brin, voici notre top 15 des quarts-arrière de la NFL, sans prétention.

15. Josh Allen (Bills de Buffalo)

Si le talent et le potentiel étaient les seuls critères, Allen serait plus haut sur cette liste. Son bras droit est un canon, la précision de ses passes s’est grandement améliorée depuis deux ans, et Allen est un très bon athlète. Il devra par contre gagner quelques matchs importants afin de gravir les échelons. Et pour ceux qui se le demandent, Derek Carr était le 16e

14. Kyler Murray (Cardinals de l’Arizona)

Premier choix du repêchage de 2019, Murray progresse bien depuis son arrivée dans la NFL. L’ajout d’un joueur de la trempe de DeAndre Hopkins l’a aidé, cela va sans dire, mais Murray semble de plus en plus à l’aise dans le feu de l’action. On aura la chance de le voir jouer à une heure de grande écoute alors que les Cardinals seront à Dallas pour y affronter les Cowboys, lundi soir.

13. Matt Ryan (Falcons d’Atlanta)

Ryan doit sa place sur cette liste à ses statistiques, qui sont toujours parmi les plus reluisantes du circuit. Contrairement aux autres vétérans dans ce classement, Ryan perd malheureusement plus qu’il gagne depuis quelques années. En voilà un pour qui un changement d’air ferait grand bien avant le début de la prochaine saison.

12. Jared Goff (Rams de Los Angeles)

Goff est en voie de connaître sa meilleure saison et prouve qu’il peut être un quart-arrière de premier plan, ce qui était loin d’être sûr au terme de la saison dernière. Comme le quart qui le devance et celui qui le précède, il a été un finaliste au Super Bowl.

11. Cam Newton (Patriots de la Nouvelle-Angleterre)

Il reste à voir si Newton peut redevenir le quart dominant qu’il était il y a cinq ans lorsqu’il a été nommé le joueur par excellence du circuit et qu’il a conduit les Panthers au Super Bowl. Ce qui est sûr, c’est que c’est en très grande partie grâce à lui que les Patriots peuvent espérer se classer pour les éliminatoires cette année.

10. Ryan Tannehill (Titans du Tennessee)

Est-ce que le travail de Tannehill est facilité par la présence de Derrick Henry dans le champ arrière ? Aucun doute. Les défenses doivent consacrer beaucoup d’énergie et d’effectifs pour contenir Henry, ce qui donne toutes sortes d’ouvertures au jeu aérien des Titans. Cela dit, Tannehill a été solide à presque tous les matchs depuis son arrivée à Nashville. En 16 matchs, l’équivalent d’une saison, il totalise 31 passes de touchés et sept interceptions.

9. Drew Brees (Saints de La Nouvelle-Orléans)

Quoi qu’il en dise, Brees semble très agacé par les critiques dont il est la cible depuis le début de la saison. On a parfois l’impression qu’il veut trop en faire sur le terrain, ce qui mène à des erreurs. Le général des Saints n’est plus le passeur qu’il était il y a quelques années, c’est indéniable. Sauf qu’il est tout aussi vrai qu’il est encore capable de connaître du succès en prenant les bonnes décisions sur le terrain.

8. Deshaun Watson (Texans de Houston)

Les Texans commençaient enfin à avoir une ligne potable devant Watson avant de bêtement décider d’échanger leur meilleur receveur, DeAndre Hopkins. Watson a battu le puissant Crimson Tide d’Alabama en finale de la NCAA il y a un peu moins de quatre ans. En 43 matchs dans la NFL, il a lancé 80 passes de touchés et en a marqué 15 autres au sol. Son talent ne fait aucun doute et son attitude est exemplaire. Mais il sera essentiel pour les Texans de choisir le bon entraîneur-chef s’ils ne veulent pas gaspiller la chance qu’ils ont d’avoir un quart de franchise comme Watson.

7. Ben Roethlisberger (Steelers de Pittsburgh)

Une bonne partie des doutes au sujet du coude réparé de Roethlisberger ont été effacés au cours du premier quart de la saison. Big Ben a lancé 10 passes de touchés contre une seule interception, et les Steelers ont une fiche de 4-0 pour la première fois en 40 ans. Roethlisberger n’a peut-être jamais aussi bien distribué le ballon qu’il le fait cette saison, ce qui rend la tâche de le défendre plus difficile. À 38 ans, il espère gagner un troisième Super Bowl avant de prendre sa retraite.

6. Tom Brady (Buccaneers de Tampa Bay)

Brady est-il vraiment le sixième meilleur quart-arrière de la NFL au moment où l’on se parle ? Peut-être pas. Mais le monsieur mérite le bénéfice du doute et il n’est jamais bien avisé de douter de lui. Le coefficient d’efficacité (96.8) de Brady est actuellement le 16e de la NFL, mais on revoit le joueur qu’il était à l’apogée de sa carrière par moments. L’ultime gagnant s’il en est un.

5. Lamar Jackson (Ravens de Baltimore)

Joueur par excellence de la ligue en 2019, Jackson n’a obtenu que 949 verges par la passe en cinq matchs (moyenne de 190) et son total de verges au sol est en baisse par rapport à la saison dernière. Après avoir obtenu une moyenne de 80 verges par match l’an dernier, Jackson n’en récolte que 38 en 2020. Mais le spectaculaire quart-arrière ne perd pas souvent depuis qu’il est devenu le partant des Ravens. Sauf dans les éliminatoires (0-2) et contre les Chiefs (0-3).

4. Dak Prescott (Cowboys de Dallas)

Même s’il ne jouera plus cette année en raison de la sérieuse blessure qu’il a subie dimanche dernier, Prescott mérite amplement sa place dans notre top 5. Il a lancé pour 1856 verges en quatre matchs et demi, ce qui est 267 de plus que n’importe qui d’autre. C’est vrai que les Cowboys ont plusieurs joueurs offensifs de talent, mais c’est Prescott le meilleur. Si les Cowboys ne lui donnent pas un contrat à long terme, une autre équipe le fera si l’occasion se présente.

3. Aaron Rodgers (Packers de Green Bay)

Fouetté dans son orgueil par la sélection de Jordan Love en avril, Rodgers a élevé son niveau de jeu d’un cran par rapport aux deux ou trois dernières années. Le numéro 12 des Packers a déjà lancé 13 passes de touchés en quatre matchs et n’a toujours pas été victime d’une interception. Si Rodgers maintient le rythme, il sera extrêmement difficile de vaincre les Packers en janvier.

2. Russell Wilson (Seahawks de Seattle)

Comme l’a si bien dit Bill Belichick il y a quelques semaines, Wilson est aussi bon que n’importe lequel autre quart actuellement. Il a déjà pris part à deux Super Bowls et en a gagné un, même s’il n’était pas particulièrement bien entouré en attaque. Maintenant que Wilson a la chance de jouer avec des receveurs de premier plan, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 300 verges par match, 19 passes de touchés, et coefficient de 129.8, le meilleur de la ligue.

1. Patrick Mahomes (Chiefs de Kansas City)

Une puissance de bras à la Dan Marino, une mobilité comparable à celle de Steve Young et la capacité à élever son niveau de jeu dans les moments décisifs comme Tom Brady et Joe Montana. Mahomes est possiblement le quart-arrière le plus talentueux qu’ait vu la NFL dans ses 100 ans d’existence, et il a déjà prouvé qu’il était un gagnant avec sa victoire au Super Bowl, en février dernier. S’il évite les blessures, la super étoile des Chiefs possède les habiletés pour devenir l’un des meilleurs joueurs de l’histoire.

Les prédictions de Miguel Bujold

Denver c. Nouvelle-Angleterre : Nouvelle-Angleterre

Houston c. Tennessee : Tennessee

Cincinnati c. Indianapolis : Indianapolis

Chicago c. Caroline : Chicago

Detroit c. Jacksonville : Detroit

Atlanta c. Minnesota : Minnesota

Washington c. Giants de New York : Giants de New York

Baltimore c. Philadelphie : Baltimore

Cleveland c. Pittsburgh : Pittsburgh

Green Bay c. Tampa Bay : Green Bay

Jets de New York c. Miami : Miami

Rams de Los Angeles c. San Francisco : Rams de Los Angeles

Kansas City c. Buffalo : Kansas City

Arizona c. Dallas : Arizona

La semaine dernière : 9-4

Total de la saison : 48-23-1

TROIS MATCHS À NE PAS RATER

CLEVELAND À PITTSBURGH, DIMANCHE, 13 h

La dernière fois que les Browns et les Steelers se sont affrontés, le match s’est terminé dans le chaos. Myles Garrett avait été suspendu après cette rencontre pour avoir frappé Mason Rudolph avec son propre casque. Les Browns avaient gagné, 21-7, l’une de leurs rares victoires aux dépens des Steelers. En incluant les éliminatoires, Pittsburgh n’a perdu que six de ses 49 derniers matchs contre Cleveland. Le jeu des lignes offensives risque fort d’être déterminant puisque les deux équipes possèdent d’excellents fronts défensifs capables de dicter l’allure d’un match à eux seuls. Le gagnant de ce match occupera le premier rang de la division nord de l’Américaine.

GREEN BAY À TAMPA BAY, DIMANCHE, 16 h 25

Les Packers et les Buccaneers seront bien reposés n’ayant pas joué depuis 13 et 10 jours respectivement. Le receveur Davante Adams effectuera un retour au jeu après avoir raté les deux derniers matchs en raison d’une blessure à une cuisse. Adams et les Packers ont marqué une moyenne de 38 points par match depuis le début de la saison, le meilleur rendement de la ligue. La défense des Bucs n’accorde quant à elle que 22.4 points par match, bon pour le huitième rang. Il ne s’agira que du troisième affrontement entre Aaron Rodgers et Tom Brady. Les deux quarts ont gagné une fois chacun. Brady était mécontent de la protection devant lui lors de son dernier match contre les Bears et la ligne des Bucs subira un autre bon test. Les Packers totalisent 12 sacs, dont cinq du secondeur extérieur Za’Darius Smith.

KANSAS CITY À BUFFALO, LUNDI, 17 h

Les Chiefs possédaient déjà l’attaque la plus redoutable avant l’embauche de Le’Veon Bell, qui ne jouera pas, lundi soir. En plus de tous leurs receveurs de talent, les champions en titre pourront maintenant compter sur l’une des meilleures paires de demis avec Bell et la recrue Clyde Edwards-Helaire, qui a gagné 513 verges d’attaque à ses cinq premiers matchs (344 au sol et 169 par la passe). C’était maigre derrière Edwards-Helaire et l’expérience de Bell devrait être profitable dans la dernière ligne droite, car c’est souvent en décembre et en janvier que les recrues manquent d’essence. Avant le début de la sixième semaine d’activité, la décevante défense des Bills était 17e pour les verges et 21e pour les points.