Un grand jury du comté de Santa Clara a formellement accusé Ray McDonald, un ancien joueur de ligne défensive des 49ers de San Francisco, du viol d'une personne en état d'ébriété.

L'annonce a été faite mercredi, et l'accusation est liée à un incident qui serait survenu le 15 décembre dernier au domicile de McDonald.

Ahmad Brooks, un secondeur qui évolue présentement avec les 49ers, a également été accusé d'un délit de nature sexuelle par le bureau du procureur de district du comté de Santa Clara. Les gestes qui sont reprochés à Brooks auraient été commis le même jour et sur la même personne.

L'accusation contre Brooks a aussi été annoncée mercredi.

L'avocat de McDonald et l'agent de Brooks n'avaient pas retournés les messages qui leur avaient été adressés mercredi soir.

Les 49ers, qui se trouvaient au Colorado mercredi, ont retourné Brooks chez lui. Les 49ers tiennent des séances d'entraînement conjointes avec les Broncos de Denver avant de les affronter dans un match préparatoire, samedi soir.

«L'organisation est au courant qu'une accusation de délit a été déposée contre Ahmad Brooks en lien avec une affaire qui remonterait à décembre 2014. Chaque accusation contre un membre de cette organisation est traitée avec sérieux, et nous sommes en contact avec la NFL», a fait savoir le directeur général des 49ers, Trent Baalke, dans un communiqué.

Dans une poursuite en cour civile déposée en mai contre les deux hommes, une femme a accusé Brooks d'attouchements alors qu'elle était inconsciente au domicile de McDonald.

La femme a raconté avoir glissé et être tombée aux abords de la piscine à la résidence de McDonald, en décembre 2014. Elle aurait chuté plusieurs autres fois à cause de sa première blessure à la tête et parce qu'elle avait consommé de l'alcool.

À l'origine, McDonald croyait que la femme était décédée, mais il n'a pas composé le numéro des services d'urgence, disant aux autres personnes sur place qu'il ne voulait pas que l'on retrouve une femme morte sur sa propriété, selon le texte de la poursuite.

Le texte de la poursuite prétendait que Brooks aurait, à un certain moment, effectué des attouchements sur la femme avant que McDonald ne la transporte dans sa chambre à l'étage supérieur, où il l'aurait agressée sexuellement.