Le fantasque propriétaire de l'écurie Virgin, Sir Richard Branson, en veut plus. Il veut plus de courses en Amérique du Nord.

De passage à Montréal pour mesurer les progrès de son écurie naissante, le milliardaire britannique s'est dit enchanté de voir la F1 de retour en Amérique du Nord.

 

«Le marché américain est extrêmement important. Nous avons une compagnie de téléphonie cellulaire ici au Canada, notre compagnie aérienne volera bientôt sur Toronto et nous allons investir sous peu le milieu financier canadien, a dit Sir Branson. Mais il faut aussi aller aux États-Unis. J'aimerais au plus haut point voir une course dans les rues de Las Vegas ou de San Francisco.»

 

Il a dans la foulée jeté un peu d'ombrage sur l'organisation de l'éventuelle épreuve d'Austin, au Texas. «Le Texas? Ouais, d'accord, mais je voudrais quand même aller à Vegas. Imaginez les bolides sur la Strip», a dit Sir Branson avec son habituel grand sourire.

 

Avec ses allures de dandy décontracté, Branson détonne dans le monde un peu coincé de la F1. Est-ce que sa façon de faire pourrait risquer de déranger l'establishment quand son écurie commencera à gagner des dixièmes en piste?

 

«Je ne crois pas. Je ne vois pas de problèmes avec les autres équipes, assure-t-il. J'étais tout récemment avec Lewis Hamilton et ce fut très plaisant. Bien sûr, il est pilote d'une des meilleures écuries et nous sommes des débutants, mais je ne crois pas que ça va changer.»

 

Cela dit, Sir Branson n'est pas découragé par les résultats de son écurie. «Nous affichons une fiabilité encourageante et nous espérons finir encore plus de courses d'ici la fin de l'année. Et si nous réussissons à marquer des points, il y aura une grande fête!»

 

On le croit sur parole!