(Los Angeles) LeBron James, éliminé avec les Lakers de Los Angeles par les Nuggets de Denver au premier tour des séries éliminatoires lundi (4-1), a vu sa 21e saison dans la NBA s’achever rapidement, posant la question de l’avenir du « King », à 39 ans.

Au moins, cette année, les Lakers ont évité l’humiliation d’un coup de balai par les Nuggets. Après la finale de l’association de l’Ouest en 2023 perdue 4 à 0, la sortie leur a été indiquée un mois plus tôt cette année par la franchise du Colorado, dès le premier tour de la phase finale (4-1).

En 17 qualifications pour les séries éliminatoires, ce n’est que la deuxième fois que LeBron James est éliminé au premier tour.

L’an passé, la superstar présente dans la NBA depuis 2003 avait laissé planer le doute sur la suite de sa carrière. Pas de cela cette année, même s’il est resté flou sur ses envies.

« Je préfère ne pas répondre », a-t-il déclaré en conférence de presse, interrogé sur la possibilité qu’il ait joué son dernier match avec les Lakers.

LeBron James sait déjà qu’il rejouera au moins au basketball cet été, avec le maillot étoilé des États-Unis, en tant que leader d’une nouvelle « dream team » aux Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août), après avoir déjà conquis deux médailles d’or (2008 et 2012).

À ce titre, James a rendez-vous pour le camp d’entraînement de « Team USA » le 6 juillet à Las Vegas, avant des matchs de préparation à Abou Dabi puis Londres.

Option d’un an avec les Lakers

Dans la NBA, le « King » possède avec son contrat actuel une option à 51,4 millions de dollars qu’il peut activer jusqu’au 29 juin avec les Lakers pour la saison 2024-2025, ou à l’inverse devenir joueur autonome, pour signer avec une autre franchise.

Cette légende vivante du basketball avait mis en avant son rêve de jouer dans la NBA avec son fils Bronny James Jr. Ce dernier, après une année difficile sur le plan sportif à l’Université de Californie du Sud (USC), s’est inscrit au repêchage 2024 (26 et 27 juin), tout en restant éligible à une année universitaire supplémentaire.

« Au final, le gamin fera ce qu’il veut – je dis gamin, mais c’est un jeune homme désormais –, il décidera du chemin à donner à sa carrière », a lancé le paternel.

Si LeBron James reste avec les Lakers, la franchise va devoir changer l’effectif autour de lui et d’Anthony Davis.

« Pour la date limite des transactions (en février), nous n’avions qu’un seul choix de premier tour (à échanger). Cet été, au moment du repêchage, nous aurons trois choix de premiers tours pour proposer des échanges », avait indiqué en fin de saison régulière le directeur général des Lakers, Rob Pelinka.

Champions en 2020 dans la bulle COVID-19 d’Orlando, les Angelinos restent sur deux exercices compliqués, avec un passage par les périlleux barrages, malgré une belle victoire lors de la nouvelle Coupe NBA en décembre.

Rentrés en séries éliminatoires par un trou de souris, les Lakers sont immédiatement tombés sur le chat, Denver, champion en titre sûr de sa force porté par une vedette au sommet de son art, le Serbe Nikola Jokic.

Murray décisif

Mais si les Lakers doivent faire des cauchemars, ils seront plus sûrement peuplés par Jamal Murray.

Déjà auteur d’un tir décisif à la sirène lors du match 2, Murray a récidivé lundi en donnant l’avantage aux Nuggets à trois secondes du terme, couronnant un quatrième quart spectaculaire (12 points sur 32 au total).

Avec 25 points, 20 rebonds et 9 passes, Jokic a apporté son écot habituel, en face d’un excellent LeBron James (30 points, 9 rebonds, 11 passes), qui a tout donné en 44 minutes de jeu (sur 48).

Denver affrontera au tour suivant les Minnesota Timberwolves, qui ont balayé Phoenix (4-0).

Plus tôt, le Thunder d’Oklahoma City avait également validé son billet pour les demi-finales d’association avec un succès 97-89 sur les Pelicans de La Nouvelle-Orléans, pour un premier tour parfait (4-0).

OKC, jeune équipe numéro 1 au classement de la saison régulière à l’Ouest, retrouve ce niveau pour la première fois depuis 2016, sous les ordres de Mark Daigneault, nommé entraîneur de l’année.

À l’Est, Boston s’est imposé sur le parquet de Miami (102-88) et mène désormais 3-1.