La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a donné de nouvelles directives aux athlètes russes qui espèrent pouvoir prendre part à des compétitions de façon neutre tandis que leur pays demeure sous le coup d'une suspension.

L'IAAF a précisé qu'elle était affairée à étudier les preuves amassées contre quelque 200 athlètes russes par l'enquêteur de l'Agence mondiale antidopage Richard McLaren.

Les demandes de ces athlètes seront scrutées à la loupe et devront répondre à plusieurs critères, dont:

- la vérification des antécédents de tout le personnel de soutien, y compris les entraîneurs et les membres de l'équipe médicale, de ces athlètes;

- que leurs échantillons collectés lors de tests précédents n'aient pas présenté d'anomalies ou que leur passeport biologique ne soulève pas d'inquiétudes;

- que leurs échantillons présentement entreposés ne doivent pas subir de nouveaux tests dans un avenir rapproché.

L'IAAF souligne également que les athlètes déposant une telle demande n'ont pas à avoir subi un test antidopage à l'extérieur de la Russie, mais doivent s'être soumis à un programme antidopage «répondant à toutes les normes» pour une période suffisamment prolongée.

La fédération internationale a suspendu la Russie de toutes compétitions en novembre 2015 à la suite de la parution de la première partie du Rapport McLaren, dans lequel il est fait état d'un vaste programme de dopage et de corruption au pays. La suspension est toujours en vigueur et la Russie n'a pu inscrire qu'un athlète aux compétitions olympiques d'athlétisme à Rio de Janeiro.