(Montréal) La saison de David Baillargeon s’est conclue sur une défaite de 3-0 vendredi aux Championnats du monde de squash présentés au Caire, en Égypte.

Le Québécois a fait face à l’Égyptien Fares Dessouky au premier tour, le même adversaire qui l’avait éliminé aux mondiaux de l’an dernier, à Chicago. Cette fois, Dessouky l’a emporté 11-8, 11-7 et 11-7.

« C’est un joueur dominant sur le circuit », a partagé David Baillargeon à propos de son adversaire, maintenant 17e au classement mondial après avoir subi quelques blessures récemment.

« Il est extrêmement talentueux, super rapide et son jeu est assez intense. Il est encore plus vite que je pensais, ça m’a surpris. Aussitôt que je l’envoyais vers l’avant, il s’y rendait rapidement et avait plusieurs options. Il y en a des joueurs rapides, mais rapides à ce niveau, il doit y en avoir deux ou trois dans le monde. Ce n’est pas quelque chose qu’on voit tous les jours. »

Le Lévisien, 41e au monde, a offert de bons échanges face à Dessouky dans ce duel qui aura duré 34 minutes. Il estime cependant avoir manqué de finition à certaines occasions, tandis que son opposant, qui avait vraisemblablement étudié son jeu, a tiré profit de ses faiblesses.

« Je n’ai pas joué un mauvais match. Je le tenais bien, mais j’avais du mal à l’attaquer et à finir les échanges. Il se défendait très bien et réussissait à contre-attaquer. Il m’a fait mal à l’avant du terrain. »

David Baillargeon venait tout juste de remporter ses quatrièmes Championnats canadiens consécutifs avant de se rendre dans la capitale égyptienne.

Couronné champion de la Coupe Nash en septembre dernier, le Québécois a grimpé parmi les 48 meilleures raquettes au monde en début de saison. Son classement lui a assuré une place aux tournois platinum de l’Association professionnelle de squash (PSA), qui ont garni son calendrier, en plus des Jeux panaméricains de Santiago.

« Ç’a impliqué beaucoup de déplacements. Malheureusement, je n’ai pas gagné autant de matchs que je l’aurais voulu. Avec de gros affrontements dès le premier tour, c’est dur d’aligner les victoires et il m’en manquait encore un peu cette année. Je suis loin d’être là où je voudrais être », a admis Baillargeon.

D’abord ravi de pouvoir participer à ces évènements de haut niveau, ses attentes ont augmenté au fil de la saison.

Il profitera maintenant de trois semaines de congé avant de reprendre l’entraînement.