La semaine dernière, nous vous avons demandé ce qui manquait le plus à Montréal dans le domaine du sport. Voici quelques-unes des réponses que nous avons reçues.

Sans aucun doute, une équipe de baseball. Mon père m’emmenait au parc Jarry voir les Expos, j’ai fait de même avec mes fils au Stade olympique. C’était vraiment plaisant de passer de beaux après-midis et de belles soirées à regarder les Staub, Carter, Valentine, Rogers, Reardon, Oliver, Raines… Faut ramener la balle à Montréal !

Luc Champagne

Le baseball est le sport qui me manque le plus ; j’y allais avec mon père à l’époque du parc Jarry et j’ai même “éduqué” mon chum (devenu depuis mon mari) sur ce sport qu’il trouvait tellement ennuyant. Ce n’est que lorsqu’il a connu et compris toutes les facettes de ce jeu qu’il est devenu un fan et que l’on a acheté des abonnements de saison au stade. J’y suis allée tellement de fois avec mes jeunes fils, qui eux aussi adoraient ce sport et le stade. Le baseball est un sport relax où l’on peut échanger sans déranger personne, un sport sans violence (ou presque), un sport qui nous manque.

Marie-Josée St-Jacques

Ce qui manque le plus à Montréal, c’est du baseball. À défaut de voir un retour des Expos, qui semble de plus en plus improbable, ça prend un club AAA ou AA dans un stade à construire de 10 000 places. Je suis déménagé à Gatineau en novembre dernier et je retrouve du baseball avec les Titans d’Ottawa dans un sympathique stade. Du baseball de la ligue Frontier parfois un peu brouillon, mais du baseball quand même. Je souhaite aux Montréalais cette même joie d’aller encourager son équipe.

Daniel Picard

Ce qui manque le plus à Montréal dans le domaine du sport, ce sont les spectateurs. Il n’y a malheureusement pas assez d’engouement pour faire vivre une équipe sportive à moyen ou à long terme. Particulièrement une équipe du calibre de la NBA ou de la NFL où les salaires sont faramineux. Il est impensable de croire qu’il y aurait salle comble de façon régulière pour arriver à payer ces salaires. Il est déjà difficile de faire vivre les Alouettes et le CF Montréal lorsqu’ils ne gagnent pas régulièrement, parlez-en à leurs propriétaires. Montréal est une bonne ville pour des évènements sportifs ponctuels (tennis, Grand Prix, etc.). Oui, il y aurait probablement salle comble si la NFL ou la NBA choisissaient notre ville dans le cadre d’un match de formule internationale, mais pas pour 41 matchs de la NBA ou 8 de la NFL année après année.

Raynald Grenier

Ce qui manque le plus à Montréal dans le domaine du sport, ce sont des partisans fidèles qui seraient là même lorsque leur club n’est pas gagnant… sauf pour le Canadien qui réussit à attirer les foules malgré le spectacle affligeant qu’il nous offre depuis des années.

Sylvain Bayeur

Selon moi, ce qui manque le plus à Montréal pour améliorer son étiquette de ville sportive, ce sont des espaces permettant la promotion du sport dans la vie de tous les jours. Il faudrait ajouter quelques équivalents au centre Claude-Robillard et des infrastructures à accès gratuit (pistes d’athlétisme, terrains de baseball, de soccer et de basketball) et faire la promotion du sport au niveau scolaire de manière accrue. Pour aimer assister à des évènements sportifs à un niveau qualifiant une ville de “ville de sports”, il faut que le sport fasse partie de la culture de celle-ci, et pour y arriver il faut participer et assister à des évènements sportifs dès son plus jeune âge.

François Dagenais

Avant de penser aux équipes professionnelles (baseball, basketball), la ville de Montréal devrait s’occuper des installations déjà existantes qui tombent en ruine. Quittez vos bureaux et allez vous promener sur les terrains de soccer en gazon naturel qui sont à 90 % des champs de patates. Prenez quelques minutes et faites une analyse de combien il y a dans l’île de Montréal de complexes intérieurs qui ont un terrain de soccer synthétique où les jeunes peuvent jouer l’hiver. Comment est-ce possible qu’en 2023, il n’y ait que deux complexes sportifs dans l’immense territoire entre Verdun et Vaudreuil ?

Réal Bouchard