Chaque lundi, les journalistes de l’équipe des Sports répondent à vos questions.

Plusieurs titres la même année

Est-ce qu’une ville a déjà remporté des séries éliminatoires dans différents sports (hockey, basketball, football, baseball) la même année ?

Marc-André Labbé

Réponse de Simon-Olivier Lorange

Oui ! Ça n’arrive pas constamment, mais assez souvent pour qu’une page Wikipédia soit consacrée à ce phénomène. Celle-ci a recensé 18 occurrences de deux championnats dans une même saison. La plus récente occurrence s’est produite à Tampa, qui a vu le Lightning (LNH) et les Buccaneers (NFL) triompher au terme de la saison 2020-2021.

Consultez la page Wikipédia (en anglais)

La saison morte de Martin St-Louis

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Martin St-Louis au tournoi de golf annuel du club de hockey Canadien, le 7 septembre dernier

Maintenant que la saison du CH est terminée, que font Martin St-Louis et ses adjoints jusqu’à l’ouverture du camp d’entraînement ? Sont-ils en vacances tout ce temps ?

Jean Racine

Réponse de Simon-Olivier Lorange

Nous n’avons pas sous les yeux l’agenda détaillé des membres du personnel d’entraîneurs du Tricolore, mais nous pouvons présumer qu’à l’instar des joueurs, chacun d’entre eux s’accordera une période de repos. St-Louis, toutefois, a prévenu qu’il entamerait rapidement la préparation du prochain camp d’entraînement. Sans doute pas à temps plein, présume-t-on, mais certainement en crescendo à mesure qu’approchera le mois de septembre. Par ailleurs, l’Association des entraîneurs de la LNH (oui, ça existe !) tient chaque année des ateliers en marge du repêchage. St-Louis avait d’ailleurs animé une conférence l’an dernier à Montréal. L’évènement a pour but de favoriser le partage des connaissances entre les membres de cette confrérie. Le prochain rendez-vous aura lieu à Nashville à la fin du mois de juin. Comme il s’agit d’une destination populaire, on imagine que les entraîneurs de partout dans la ligue trouveront le temps d’y assister.

Voir clair dans les contrats

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Cayden Primeau lors du dernier match de la saison régulière du Rocket, contre le Crunch de Syracuse, le 14 avril 2023

Comment différencier les différents contrats du hockey professionnel – LNH, Ligue américaine, un volet, deux volets... ? Y a-t-il un lien avec le ballottage ? Et qu’en est-il du maximum de 50 contrats permis ?

Alain Cornellier

Réponse de Simon-Olivier Lorange

Allons-y une étape à la fois. Les équipes comme le Canadien peuvent posséder un maximum de 50 contrats valides de la LNH. Cela n’inclut pas les joueurs repêchés au cours des années précédentes, sur lesquels les clubs gardent leurs droits pour un certain temps sans contrat. Les contrats de la LNH peuvent inclure un ou deux volets. Ces volets ont strictement un impact salarial. Une entente à un volet prévoit qu’un joueur gagnera le même salaire, qu’il évolue dans une équipe de la LNH ou dans son club-école de la Ligue américaine. Le gardien Cayden Primeau, par exemple, bénéficiait cette saison d’un tel contrat, mais pas Alex Belzile. Ce dernier avait un contrat à deux volets. Jouer avec le CH lui rapportait 750 000 $ ; avec le Rocket de Laval, 275 000 $. Il a en réalité empoché une somme plus ou moins mitoyenne, puisqu’il a partagé la campagne entre la LNH et la Ligue américaine.

L’obligation pour un joueur de se soumettre au ballottage est indépendante de la structure de son contrat. Les critères sont plutôt basés sur l’âge au moment de signer son premier contrat professionnel et le nombre de matchs disputés au cours des années suivantes. Primeau, encore lui, était exempté du ballottage jusqu’à cette saison, mais devra s’y soumettre à partir de 2023-2024 si le Tricolore veut le rétrograder dans les mineures. Un contrat de la Ligue américaine, enfin, ne permet pas à un joueur d’être rappelé par l’équipe de la LNH, à moins de conclure une entente en bonne et due forme avec le grand club. C’est la raison pour laquelle, notamment, on n’a jamais vu le gardien Kevin Poulin avec le CH, car il n’est lié qu’au Rocket.

Le nouveau casque de football

PHOTO MARK HUMPHREY, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Derrick Henry, des Titans du Tennessee, s’apprête à mettre son casque.

Où en est le développement du casque de football par les chercheurs de l’École de technologie supérieure (ETS) ?

Marc Meloche


Réponse de Justin Vézina

Selon le professeur en génie mécanique à l’ETS Éric Wagnac, qui contribue également au développement du casque, la production est toujours en cours. Les chercheurs attendent aussi un retour de la NFL dans ce dossier. Une mise à jour plus complète de la situation viendra dans quelques semaines.

La mitaine à four au baseball

PHOTO GARY A. VASQUEZ, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Bryce Harper, des Phillies de Philadelphie, et sa mitaine de coureur

Au baseball, je vois depuis quelques années certains coureurs enfiler des « mitaines à four » lorsqu’ils sont sur les sentiers. Depuis quand cet équipement s’est-il ajouté et à quoi sert-il ? Quel pourcentage des joueurs l’utilise ? J’ai l’impression qu’il peut donner un avantage indu au coureur, et lui offrant quelques centimètres additionnels pour entrer en contact avec le but. Est-ce que leur longueur est réglementée ?

Jean Drouin

Réponse d’Alexandre Pratt

C’est Scott Podsednik qui a introduit la mitaine de coureur, en 2008. Le voltigeur des Rockies du Colorado cherchait une protection supplémentaire pour son petit doigt, qu’il s’était cassé lors d’une glissade. Excellente idée, se sont dit ses coéquipiers et ses adversaires. Avec les années, la mitaine a grossi, jusqu’à la version qu’on connaît aujourd’hui. À l’intérieur, on retrouve des tiges rigides, qui protègent les doigts des foulures et des crampons de métal. Des centaines de joueurs la portent. Pour le moment, la longueur des mitaines n’est pas réglementée.

Pour les prochaines questions, c’est ici :

Écrivez-nous