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Wonderblush : maquillage local

Un petit nouveau vient d’apparaître dans le paysage du maquillage : Wonderblush, quand le luxe rencontre le naturel et le local.

« Je ne cherche pas à devenir la prochaine Lise Watier », précise humblement en souriant Mélanie Hachey, la confondatrice, avec son conjoint, de cette nouvelle marque dans le monde de la beauté, qui célèbre ici un minimalisme de qualité. Parions tout de même qu’on n’a pas fini d’en entendre parler. Lancée il y a quelques semaines à peine, Wonderblush, et sa gamme de maquillage végane et locale, sans cruauté animale, se taille déjà une place sur plusieurs comptoirs nichés en ville, notamment Etiket et Espace Skins. Prochainement chez Simons, chuchote-t-on. Après Health Hut à Toronto et Feuille à Vancouver, Wonderblush souhaite aussi s’exporter à l’international.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Les bureaux de Wonderblush

Nous avons rencontré l’idéatrice du projet, Mélanie Hachey, dans ses vastes bureaux éclairés du Château Saint-Ambroise, sur le bord du canal de Lachine. Les locaux, dans les tons rosés et blanc cassé, sont pile dans la palette de ses produits, qui flirtent avec le nude, le pêche ou le corail. Elle n’en compte que sept pour l’instant : blush, poudre bronzante, ombre à paupières, une palette pour les yeux et les sourcils, et trois formules pour les lèvres. Et c’est voulu : « Je voulais créer des essentiels en beauté, avec des couleurs qui ne soient pas intimidantes, mais polyvalentes », dit-elle.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Mélanie Hachey, cofondatrice de Wonderblush

Pour un look naturel, et un effet bonne mine. Et ça me rejoint. Parce que c’est mon style, aussi.

Mélanie Hachey, cofondatrice de Wonderblush

Aujourd’hui mère de quatre enfants, l’entrepreneure, d’abord maquilleuse de formation, s’est lancée dans la confection de produits de maquillage en voyant son aînée jouer avec ses propres rouges à lèvres. Plutôt : en la voyant littéralement « manger » certains tubes. C’est là qu’elle s’est réellement intéressée à la liste des ingrédients et à s’inquiéter un brin, à la lecture des produits et autres perturbateurs endocriniens, potentiellement cancérigènes. « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? »

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Certaines des teintes de Wonderblush

D’où l’idée de lancer ses propres maquillages véganes, donc, avec un je-ne-sais-quoi de recherché de plus. Wonderblush, c’est ça : « je voulais un côté chic », explique la cofondatrice. C’est ainsi que ses boîtiers sont en aluminium (recyclable), le logo de la marque est gravé ici ou là, entre autres petits « détails » choisis, qui donnent effectivement de la gueule à son produit. Côté contenu, en plus d’être le plus naturel possible, on a ajouté au besoin du beurre de cacao, de l’huile d’argan, etc. pour qu’en prime, le tout soit bon pour la peau.

Dans l’année à venir, et si tout va bien, Mélanie Hachey aimerait en outre développer un illuminateur en crème, un crayon à lèvres, en plus d’un mascara. Pourquoi pas un rouge à lèvres rouge ? ajoute en souriant la grande admiratrice de Coco Chanel. Mais cela devrait s’arrêter là. Pourquoi ? Par conscience écologique, répond-elle, mais aussi parce que c’est au cœur de sa philosophie. « Je cherche à avoir des produits passe-partout, dit-elle. Parce que je ne crois pas que la cliente a besoin de tant de produits… »

En vente en ligne et dans certains points de vente

Consultez le site de Wonderblush

Nouvelle collection

Briller contre l’adversité

SarahBijoux
  • Sarah Simard a lancé SarahBijoux en ligne en 2018. Elle a sa propre boutique-atelier sur le boulevard Saint-Laurent depuis juin 2023.

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Sarah Simard a lancé SarahBijoux en ligne en 2018. Elle a sa propre boutique-atelier sur le boulevard Saint-Laurent depuis juin 2023.

  • Ce bracelet « ruban » en argent coûte 175 $.

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Ce bracelet « ruban » en argent coûte 175 $.

  • Il y a plusieurs modèles de boucles d’oreilles, dont ces anneaux moyens (« Hoops étoffe ») que l’on peut acheter en argent (115 $) ou en or vermeil (230 $).

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Il y a plusieurs modèles de boucles d’oreilles, dont ces anneaux moyens (« Hoops étoffe ») que l’on peut acheter en argent (115 $) ou en or vermeil (230 $).

  • Ici, une bonne partie de la collection Soie, dont le brillant collier articulé « drapé ».

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Ici, une bonne partie de la collection Soie, dont le brillant collier articulé « drapé ».

  • La jolie et minimaliste boutique SarahBijoux a ouvert ses portes en juin 2023.

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    La jolie et minimaliste boutique SarahBijoux a ouvert ses portes en juin 2023.

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Depuis ses débuts en 2018, Sarah Simard produit des bijoux sobres et accessibles, des classiques que vous aurez envie de porter tous les jours. Elle fait aussi du sur-mesure (lire : un certain nombre de bagues de fiançailles !). Mais le récent diagnostic de cancer du sein d’une amie l’a fait sortir de sa zone de confort. Elle a imaginé Soie, une collection plus brute et voyante, où la douceur du tissu – on peut aussi y voir une représentation de l’emblématique ruban rose – rencontre la robustesse du métal. L’argent et l’or froissés ou torsadés se déclinent en colliers, en bagues, en bracelet et en boucles d’oreilles dont les prix varient de 25 $ à 660 $. La joaillière a aussi ajouté quelques pièces uniques à la collection, fruits de ses expérimentations. Les profits générés par la vente de ces morceaux seront versés en totalité à la Fondation du cancer du sein. On peut voir, toucher, essayer ces ornements ainsi que toutes les autres collections dans la jolie boutique-atelier de SarahBijoux, ouverte au printemps dernier. C’est également possible de magasiner en ligne.

Ève Dumas, La Presse

Consultez le site de Sarah Bijoux

Sur le tapis rouge

Timothée Chalamet en costume de velours rose Tom Ford

PHOTO MAJA SMIEJKOWSKA, REUTERS

Timothée Chalamet, en costume de velours rose Tom Ford, lors de la première de Wonka, à Londres le 28 novembre dernier

À Londres, lors de la grande première du film Wonka, le comédien franco-américain Timothée Chalamet s’est fait remarquer sur le tapis rouge en portant, torse nu, un costume de velours rose signé Tom Ford. Il portait également un collier rose et bleu du joaillier Cartier composé de 964 émeraudes, inspiré de l’univers des bonbons, faisant référence à son personnage de chocolatier dans le film Wonka, adaptation de Charlie et la chocolaterie. Quelques jours avant, à Tokyo, il portait un ensemble de cuir mauve lavande, signé Prada. On sait que le comédien, qui a du style, adore la mode. Il soigne toujours ses apparitions publiques avec des tenues très originales. Le film Wonka sort au cinéma le 15 décembre.

Olivia Lévy, La Presse

Nouvelle

Une boutique éphémère Geneviève Dostaler

  • La boutique Geneviève Dostaler sur le boulevard Saint-Laurent

    PHOTO FOURNIE PAR GENEVIÈVE DOSTALER

    La boutique Geneviève Dostaler sur le boulevard Saint-Laurent

  • Tuque en laine bouillie, 90 $

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB GENEVIÈVE DOSTALER

    Tuque en laine bouillie, 90 $

  • Toque avec fausse fourrure, 85 $

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB GENEVIÈVE DOSTALER

    Toque avec fausse fourrure, 85 $

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Une boutique éphémère Geneviève Dostaler a ouvert ses portes au cœur du Plateau Mont-Royal, au 4190, boulevard Saint-Laurent. La créatrice Geneviève Dostaler fabrique des chapeaux, sa spécialité depuis plus de 30 ans. « J’ai commencé par faire du tricot, puis j’ai poursuivi avec des accessoires, des foulards et des chapeaux, j’adore les chapeaux ! », dit-elle en entrevue. On retrouve dans la boutique les créations de Geneviève Dostaler, il y a des chapeaux de tous les styles pour toutes les têtes : des tuques, des casquettes gavroches, des bérets et des toques avec de la fausse fourrure. « Avec les hivers que nous avons, il vous faut absolument un chapeau pour vous tenir chaud, c’est un incontournable ! J’aime conseiller les gens. C’est thérapeutique, un chapeau, et il faut que vous soyez heureuse de le porter. Quand vous trouvez le bon, on vous fait toujours des compliments », dit-elle. La boutique éphémère réunit aussi d’autres artisans comme Sandrine Giraud (bijoux), Lydia (bijoux) et Veinage (sacs en cuir). Elle est ouverte jusqu’au 30 décembre et sera peut-être prolongée. À suivre !

Boutique éphémère Geneviève Dostaler, 4190, boulevard Saint-Laurent

Consultez le site de Geneviève Dostaler

Olivia Lévy, La Presse