Ils apportent des petits plats à leur fille qui vient d’accoucher. Ils rénovent la chambre du nouveau-né. Ils gardent le bébé et son grand frère pour que les parents puissent se reposer. Mais surtout, ils donnent beaucoup, beaucoup d’amour à leurs petits-enfants adorés. Témoignages.

Toujours présents

  • Thérèse et Normand Fournier habitent à proximité de la garderie que fréquente leur petit-fils Victor, 2 ans. « Dans le fond, je me gâte. Je vais le chercher à pied […]. En revenant, je lui donne sa petite collation. J’en profite un peu, et après, on va le reconduire chez ses parents », raconte la grand-mère.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Thérèse et Normand Fournier habitent à proximité de la garderie que fréquente leur petit-fils Victor, 2 ans. « Dans le fond, je me gâte. Je vais le chercher à pied […]. En revenant, je lui donne sa petite collation. J’en profite un peu, et après, on va le reconduire chez ses parents », raconte la grand-mère.

  • Le couple répond toujours présent lorsque son fils, Philippe Fournier, ou sa bru, Myriam Bouchard, ont besoin d’aide avec leurs deux enfants. « Ça fait partie du quotidien. Thérèse a la chance de ne plus travailler. Moi, j’ai un emploi de préretraite hyper flexible. […]. On ne se pose même pas la question. Ils ne finissent pas leur phrase que c’est oui », raconte Normand Fournier.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Le couple répond toujours présent lorsque son fils, Philippe Fournier, ou sa bru, Myriam Bouchard, ont besoin d’aide avec leurs deux enfants. « Ça fait partie du quotidien. Thérèse a la chance de ne plus travailler. Moi, j’ai un emploi de préretraite hyper flexible. […]. On ne se pose même pas la question. Ils ne finissent pas leur phrase que c’est oui », raconte Normand Fournier.

  • « Quand j’ai eu besoin d’aide pour Victor qui avait un problème de santé, je me sentais seule. Ma famille vient de Chicoutimi. Ma mère était loin. Au début, j’étais gênée de demander de l’aide à ma belle-mère », se souvient Myriam Bouchard. Aujourd’hui, elle considère avoir développé un lien solide avec ses beaux-parents.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    « Quand j’ai eu besoin d’aide pour Victor qui avait un problème de santé, je me sentais seule. Ma famille vient de Chicoutimi. Ma mère était loin. Au début, j’étais gênée de demander de l’aide à ma belle-mère », se souvient Myriam Bouchard. Aujourd’hui, elle considère avoir développé un lien solide avec ses beaux-parents.

  • « Ma relation avec mes parents est excellente et c’est vrai qu’ils sont extrêmement aidants », affirme Philippe Fournier. L’idée d’une maison bigénérationnelle a même déjà été évoquée. Le père de Victor et d’Albert, 7 mois, estime que c’est précieux de pouvoir confier ses enfants à ses propres parents. « Je souhaite à tout le monde d’avoir cette chance-là. »

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    « Ma relation avec mes parents est excellente et c’est vrai qu’ils sont extrêmement aidants », affirme Philippe Fournier. L’idée d’une maison bigénérationnelle a même déjà été évoquée. Le père de Victor et d’Albert, 7 mois, estime que c’est précieux de pouvoir confier ses enfants à ses propres parents. « Je souhaite à tout le monde d’avoir cette chance-là. »

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Préparer le nid

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Nicolas Deslandes, Julie Beaumier et leur fils Émile, 3 mois

Voir mon père, mon grand-père et mon chum travailler dans la nouvelle maison et tout préparer avant l’arrivée du bébé, ça n’a pas de prix. […] C’est beau de voir tout le monde s’impliquer pour la venue de cet enfant-là. On ne peut pas demander mieux. […] Dans une période difficile, je crois que la naissance d’un bébé, ça soude les familles encore plus.

Julie Beaumier, mère d’Émile, 3 mois, qui est reconnaissante de l’aide et des conseils reçus de la part de ses parents, de son grand-père et de sa sœur au cours des derniers mois

PHOTO FOURNIE PAR JULIE BEAUMIER

La mère de Julie Beaumier, Sylvie Beaulieu, et son petit-fils Émile

Les parents de Julie et sa sœur se sont beaucoup impliqués. Ils nous ont vraiment beaucoup aidés. On est chanceux.

Nicolas Deslandes, père d’Émile, 3 mois

Première photo avec vovô

PHOTO FOURNIE PAR VALÉRIA PEREIRA

Miguel Da Silva et ses petits-fils, Tristan, un an et demi, et Arthur, 10 ans

Sur la photo, Arthur, 10 ans, et Tristan, un an et demi, enlacent leur grand-père Miguel Da Silva. « C’était leur premier moment ensemble tous les trois », explique Valéria Pereira.

La première rencontre en personne entre le bambin et vovô Miguel, qui habite au Brésil, a eu lieu en décembre. Le moment était émouvant, se souvient la mère qui a immigré au Québec avec son conjoint et son fils aîné il y a cinq ans.

Sur l’image, il manque toutefois une personne importante. « Ma mère est décédée l’année passée, en juin », confie Valéria Pereira.

Elle se console en se disant que sa mère a été très présente après la naissance de Tristan, et ce, malgré la distance.

« Ma maman a vu toutes les étapes à travers lesquelles le bébé est passé. Pendant mon congé de maternité, j’appelais mes parents toute la journée. Les changements de couche, les vêtements, la chambre, l’allaitement : ils me suivaient dans toutes les choses du quotidien », raconte-t-elle.

Le premier bisou soufflé de Tristan a été donné à sa grand-maman, à travers un écran. « C’était vraiment difficile pour moi, mais je savais que ma mère était présente même si elle n’était pas là physiquement », dit Valéria Pereira.

Une aide indispensable

  • Stéphanie Néron est très proche de ses parents. « On se parle environ 10 fois par jour. […] On est choyés parce qu’on a une entreprise familiale, Cycle Néron. Quand on va au travail, on se voit », confie-t-elle. Après la naissance d’Emrik, il y a trois ans, sa mère et son père ont naturellement voulu être très présents dans la vie de leur petit-fils.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Stéphanie Néron est très proche de ses parents. « On se parle environ 10 fois par jour. […] On est choyés parce qu’on a une entreprise familiale, Cycle Néron. Quand on va au travail, on se voit », confie-t-elle. Après la naissance d’Emrik, il y a trois ans, sa mère et son père ont naturellement voulu être très présents dans la vie de leur petit-fils.

  • « J’ai eu le privilège de rester à la maison avec mes trois enfants. Je voulais que Stéphanie ait le même choix que moi. C’est un moment assez unique dans la vie d’une maman. D’offrir ce cadeau-là, je trouve que c’est ma job la plus importante », explique Lisa Toffler, jointe par appel vidéo alors qu’elle se trouvait au chalet familial.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    « J’ai eu le privilège de rester à la maison avec mes trois enfants. Je voulais que Stéphanie ait le même choix que moi. C’est un moment assez unique dans la vie d’une maman. D’offrir ce cadeau-là, je trouve que c’est ma job la plus importante », explique Lisa Toffler, jointe par appel vidéo alors qu’elle se trouvait au chalet familial.

  • Grâce à l’aide de ses parents, Stéphanie Néron a pu recommencer à travailler une journée par semaine après la naissance de sa fille Mila, 7 mois, et ce, sans avoir à envoyer ses enfants à la garderie. « Sans l’aide de la famille, ça n’aurait pas été possible », affirme-t-elle.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Grâce à l’aide de ses parents, Stéphanie Néron a pu recommencer à travailler une journée par semaine après la naissance de sa fille Mila, 7 mois, et ce, sans avoir à envoyer ses enfants à la garderie. « Sans l’aide de la famille, ça n’aurait pas été possible », affirme-t-elle.

  • Ménage, cuisine, gardiennage : Lisa Toffler est toujours prête à aider sa fille. Qu’aime-t-elle particulièrement dans le rôle de grand-maman ? Les moments où elle est seule avec ses deux petits-enfants. « Ils se collent. C’est moi, la personne la plus importante au monde. Ça réchauffe le cœur. »

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Ménage, cuisine, gardiennage : Lisa Toffler est toujours prête à aider sa fille. Qu’aime-t-elle particulièrement dans le rôle de grand-maman ? Les moments où elle est seule avec ses deux petits-enfants. « Ils se collent. C’est moi, la personne la plus importante au monde. Ça réchauffe le cœur. »

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Des grands-parents exceptionnels

PHOTO FOURNIE PAR VALÉRIE MORIN

Valérie Morin et ses enfants, Éli, 7 ans, et Sofia, 2 mois

Mes parents ont toujours dit : ‟Nous, on vit pour nos enfants.” Cette phrase-là vient vraiment me chercher. Ils pourraient faire plein de hobbies, avoir plein d’amis, sortir… Au lieu de ça, mes parents décident d’être avec nous, par choix. […] Quand mes parents me disent : ‟On n’est pas si exceptionnels. On est comme ça.” Je leur réponds qu’autour de moi, j’ai des amis qui ont eu des bébés et qui sont fatigués. Leurs parents ont trop d’activités pour les aider. […] Moi, si j’ai besoin d’aide, mes parents viennent. Je trouve ça exceptionnel.

Valérie Morin, maman de Sofia, deux mois et demi, et d’Éli, 7 ans

Une « mamie de loin »

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Virginie Marteau et sa fille Léa

Virginie Marteau a mis au monde son premier enfant, une fillette prénommée Léa, en novembre. « Quand j’ai fait le choix de venir habiter au Canada, je savais que ce serait dans les moments difficiles à vivre à distance parce que j’ai toujours été très proche de mes parents », raconte la jeune femme d’origine française, qui vit au Québec depuis huit ans.

Elle a donc lancé une invitation à son père et à sa mère, qui ont accepté de venir passer trois mois au Québec afin d’être présents pour accueillir le bébé.

PHOTO FOURNIE PAR VIRGINIE MARTEAU

Pascal et Clairette Marteau avec la petite Léa

« Je crois que notre fille nous a fait un cadeau vraiment exceptionnel en nous demandant de venir et de rester », affirme Clairette Marteau lors d’un appel vidéo.

La « mamie de loin » a pu voir sa fille enceinte et participer à la décoration de la chambre de la petite Léa. C’est même son conjoint et elle qui ont amené les futurs parents à l’hôpital. « Voir notre fille devenir maman et avoir un bébé, ça, c’est un moment très émouvant », confie celle qui est devenue grand-maman pour la première fois par la même occasion.

Virgnie Marteau est aussi très reconnaissante d’avoir pu compter sur ses parents dans les semaines qui ont suivi l’accouchement. « En tant que jeune maman, je trouve qu’on minimise un peu le mois après la naissance. C’est quand même intense. On a beaucoup de choses à apprendre. Il faut prendre soin du bébé. […] La présence de mes parents, ça m’a permis de prendre soin de moi. »