Besoin de changer d’air ? Marre de vos quatre murs ? Et de cette mauvaise lumière, aussi insipide qu’artificielle ? Allez, ouste, dehors ! Virage hybride oblige, les options pour concilier soleil et travail pullulent en ville. En voici quatre, question de profiter de l’été au maximum.

Le bon vieux parc !

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Conciliation soleil-travail au parc Père-Marquette

Certes, ça n’est pas pour tout le monde. Ni pour toutes les tâches. Il faut évidemment que certaines conditions soient réunies (en gros : pas de pluie, et une pile bien remplie !). Mais à l’occasion, avouez qu’un texte se relit beaucoup mieux au parc, une allocation de dépenses est officiellement moins fastidieuse, et cette liste de courriels à traverser infiniment moins longue, tout à coup, là, bien installé au grand air. Choisissez votre destination (Bellerive, Frédéric-Back, Westmount ?) selon sa proximité (café, toilettes ?) et ses différentes qualités (ombre, Wi-Fi ?). Puis osez ! Depuis la pandémie, c’est au parc Père-Marquette qu’on s’est mis à travailler ainsi, en douce et à l’ombre des grands arbres. À conjuguer liberté et efficacité, non loin des modules de jeux, en supervisant du coin de l’œil les enfants. On apprécie ici les tables de pique-nique, clairsemées, l’abri des arbres, le Wi-Fi, et même ces toilettes, gracieuseté des jeux d’eau. Bien sûr, il vous faudra composer, ce faisant, avec les cris des enfants et le chant des oiseaux. Disons que ça s’endure !

Consultez la couverture du réseau MTLWiFi

Greendesking dans mon quartier

  • De l’ombre, une prise et du Wi-Fi, que demander de plus ?

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    De l’ombre, une prise et du Wi-Fi, que demander de plus ?

  • Au total, on nous promet 40 îlots du genre cette année, aux quatre coins de la ville.

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    Au total, on nous promet 40 îlots du genre cette année, aux quatre coins de la ville.

  • Les îlots demeureront jusqu’à la mi-octobre.

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    Les îlots demeureront jusqu’à la mi-octobre.

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Après le succès de ses audacieuses cabines l’an dernier (30 000 utilisateurs), l’équipe d’Aire Commune récidive, en promettant de doubler le nombre de ses « îlots d’été », pour faciliter le travail en plein air (greendesking), façon urbaine, Wi-Fi et prises électriques inclus. Au total, ce sont 40 espaces qui devraient être installés cette année, de Tétraultville à Saint-Henri en passant par Montréal-Nord, sans oublier le centre-ville, bien sûr. Aguichant concept, nettement plus économique qu’une journée à flâner dans un café, au prix du latte ces jours-ci, avouez. Alors, avez-vous essayé ? Oui, cela vaut effectivement le détour. Quelques conseils, toutefois, avant de plonger les yeux fermés dans la tendance : attendez le passage de l’équipe de nettoyage, laquelle offre un service ô combien bienvenu, avant de vous installer (chaque station est nettoyée trois fois par semaine) ; évitez les grosses canicules, ou les journées trop venteuses, il va sans dire ; et puis tant qu’à y être, pensez à vous munir d’une gourde, d’une petite laine, d’un matcha maison ou de toute autre nécessité. Non, vous ne passerez pas la journée là (une envie de pipi est si vite arrivée), mais ces îlots offrent une option fort intéressante pour changer de cadre de travail le temps d’une petite heure, pourquoi pas deux (ou plus !). Le tout, sans débourser un sou.

Consultez la carte des îlots (attention, plusieurs sont « à venir » en juillet, et jusqu’à la mi-octobre, mais toujours inexistants au moment d’écrire ces lignes)

Centre-ville en plein air

  • Salles de réunion vitrées, publiques et gratuites, signées Aire Commune, pour attirer les « nomades numériques » au centre-ville

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    Salles de réunion vitrées, publiques et gratuites, signées Aire Commune, pour attirer les « nomades numériques » au centre-ville

  • La Station d’été compte une série de tables extérieures, et surtout deux conteneurs transformés en salle de réunion.

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    La Station d’été compte une série de tables extérieures, et surtout deux conteneurs transformés en salle de réunion.

  • La Station d’été est plantée sur l’esplanade de la Place Ville Marie.

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    La Station d’été est plantée sur l’esplanade de la Place Ville Marie.

  • Philippe Pelletier, cofondateur d’Aire Commune

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    Philippe Pelletier, cofondateur d’Aire Commune

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Vous aimez les îlots publics ? Voici maintenant les salles de réunion publiques ! Toujours signée par l’équipe d’Aire Commune, cette « Station d’été » plantée sur l’esplanade de la Place Ville Marie a été pensée pour motiver les travailleurs à retourner au centre-ville, en plus de tous ces « nomades numériques » en workation, comme on dit en bon français, ou en « tracances », comme traduisent les cousins qui conjuguent travail et vacances. Vous avez un rendez-vous d’affaires, une rencontre importante, ou simplement besoin d’un brin d’intimité, c’est par ici que ça se passe. Dehors, ou presque. Dans un conteneur vitré, avec Wi-Fi, électricité, climatisation, même une télé, de la déco et des plantes, par-dessus le marché. Gratuit, en prime. Mais attention : les réservations sont requises au minimum deux semaines d’avance. Les deux conteneurs sont courus, au-delà des attentes. « On espérait 200 réservations pour la saison, et on l’a déjà dépassé ! On fracasse tous les objectifs ! », a confié cette semaine Philippe Pelletier, cofondateur d’Aire commune.

Réservez en ligne (50 min ou 1 h 50 min)

Par ici le 5 à 7

  • Le Jardin de la Pépinière, petit frère du festif Pied-du-Courant, est un secret bien gardé.

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    Le Jardin de la Pépinière, petit frère du festif Pied-du-Courant, est un secret bien gardé.

  • Seul bémol, les heures d’ouverture restreintes, appelées à s’étirer, nous dit-on.

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    Seul bémol, les heures d’ouverture restreintes, appelées à s’étirer, nous dit-on.

  • Idéal pour une siroter une limonade ou, pourquoi pas, une bière de microbrasserie torontoise

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    Idéal pour une siroter une limonade ou, pourquoi pas, une bière de microbrasserie torontoise

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Certains ne jurent que par leur café de quartier (Pista, Station W, Tommy, nommez-le !). Nous avons personnellement craqué pour cet espace, sorte de biergarten, aussi invitant que méconnu, aussi convivial que caché. Le Jardin de la Pépinière est un secret bien gardé : derrière un immeuble qui a tout l’air désaffecté, le long de ce bout triste de la rue Ontario, avec sa vaste terrasse, ses nombreuses tables, sans oublier ce jardin, ces modules de bois (et que dire du terrain !), se dresse ici une véritable oasis. Pensé par l’équipe à qui l’on doit le festif Village au Pied-du-Courant, ce Jardin, plus tranquille, est idéal pour travailler nonchalamment à l’ombre de l’un de ses vastes parasols, tout en sirotant une limonade ou, pourquoi pas, une bière de microbrasserie torontoise. Seul, quoique non négligeable bémol : les heures d’ouverture, somme toute limitées (du jeudi au dimanche, de 16 h à 21 h seulement, sauf les week-ends, à partir de 14 h, quoiqu’un horaire prolongé soit dans les cartons, nous dit-on). On se console en se disant que les travailleurs aux horaires atypiques y trouvent ici leur compte, et on se rabat sur l’endroit pour terminer ses journées.

Consultez la page Facebook du Jardin de la Pépinière