Un an de pandémie Photoreportage : votre année en pandémie
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PHOTO FOURNIE PAR CATHERINE-ANNE MILLER
Catherine-Anne Miller a vu son père être emporté par la COVID-19 le printemps dernier. « Faute de funérailles, voici une image de notre recueillement avec une bulle familiale à chaque table de pique-nique, dans un parc à Montréal, avec ma mère seule, nouvellement veuve, raconte-t-elle. Nous sommes endeuillés et je n’ai pas encore touché ceux que j’aime. »
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PHOTO FOURNIE PAR JENNIFER RODGERS
Une rencontre intergénérationnelle à l’ère de la distanciation physique : Yvon Rodgers et Martine Lambert, de Sept-Îles, rendent visite à leur petit-fils Logan, lors de la première vague de la pandémie.
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PHOTO FOURNIE PAR SOPHIE LECAVALIER
Quel parent en télétravail ne se reconnaît-il pas dans cette scène ? « La pandémie, pour moi, signifie non seulement la conciliation travail-famille, mais aussi avoir eu la chance pendant quelques mois d’avoir été aux premières loges pour voir grandir mon garçon », souligne Sophie Lecavalier, d’Hudson. Comme beaucoup d’autres, elle travaille sur sa table de cuisine, laquelle sert également d’espace de jeu pour son fils et de rangement pour les couches !
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PHOTO FOURNIE PAR JULIE LA ROCHELLE
Plusieurs mois après le début de la pandémie, Julie La Rochelle a pu échanger pour la première fois avec sa mère « grâce à l’aide incroyable du personnel soignant du CHSLD où elle réside ». « Ma mère lit sur les lèvres et depuis le début de la COVID-19, il nous était impossible de parler avec elle, explique Mme La Rochelle. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle ne parvenait plus à connecter avec nous. On a versé quelques larmes, on a rigolé et on s’est comprises. »
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PHOTO FOURNIE PAR DAVID CORMIER
Les rues désertes ont été une scène marquante du début de la pandémie. Cette photo de la rue Saint-Denis, à Montréal, dans le Plateau Mont-Royal, secteur habituellement très achalandé, a été prise par David Cormier. C’était le 25 mars vers 20 h, un peu plus d’une semaine après le début du premier confinement. « Une ambiance digne du film 28 Days Later », observe M.Cormier.
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PHOTO FOURNIE PAR VINCENT ROSSIGNOL
L’absence de touristes s’est fait remarquer dans le Vieux-Québec, particulièrement le printemps dernier. « Nous habitons le Vieux-Québec et cette année a été celle de l’absence, constate Vincent Rossignol. Nous faisons nos marches dans un Vieux-Québec vide ! J’ai pris bien des photos : la Place Royale, vide, le Petit-Champlain, vide. Voici celle de l’escalier Casse-Cou, toujours rempli de touristes. Ce soir d’avril 2020, nous constations combien cette Basse-Ville est jolie. »
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PHOTO FOURNIE PAR CHRISTIAN DESROCHERS
Presque vides, les autobus n’avaient rien d’invitant en mars 2020. Sur cette photo d’un véhicule de la ligne 67 Saint-Michel par un passager, des rubans de police servaient à isoler le chauffeur. L’embarquement se faisait alors par les portes arrière.
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PHOTO FOURNIE PAR STÉPHANIE TAILLON
Télétravailleur s’ajoutera-t-il aux métiers rêvés des enfants ? Inspiré par ses parents, Edgar, alors âgé de 5 ans, les a bien fait rigoler en avril, lorsqu’ils l’ont surpris en « télétravail » dans le salon. « Il nous a dit qu’il était en rencontre et de ne pas le déranger, et qu’il avait mis sa chemise pour être propre pour le travail ! », raconte sa mère, Stéphanie Taillon.
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PHOTO FOURNIE PAR MARTIN PROVENCHER
Né en Italie et arrivé ici au début de la pandémie, le slogan « Ça va bien aller » a tapissé le Québec, jusqu’à ce que l’optimisme s’effrite. Cette photo a été prise le 28 avril dernier à Drummondville. « La mise en scène n’est pas de moi, mais l’œuvre de son créateur posant fièrement à gauche, au bas de l’image, en guise de signature », précise avec humour Martin Provencher, l’auteur de la photo.
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PHOTO FOURNIE PAR STÉPHANE D’AMOURS
Cette photo prise par Stéphane d’Amours, de Pointe-Lebel, sur la Côte-Nord, montre la chapelle des Îlets-Jérémie, fermée aux visiteurs en juillet dernier. Elle est un lieu de pèlerinage consacré à sainte Anne, reconstruite en 1939 sur le modèle de la Petite chapelle de Tadoussac.
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PHOTO FOURNIE PAR SYLVIO LE BLANC
La fermeture des bars et des restaurants a marqué cette année de pandémie. Cette photo a été prise par Sylvio Le Blanc le 3 avril, au Café Crème, rue Fleury Est, à Montréal. Comme en ce moment, il était alors possible de commander à boire et à manger, mais pas de manger sur place.
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PHOTO FOURNIE PAR MARIE-ANDRÉE CHARLAND
Marie-Andrée Charland a pris cette photo à la fin de mars, l’an dernier, près de l’Université de Montréal, alors que tous attendaient l’arrivée des beaux jours. « Je l’ai envoyée aux membres de ma famille et à mes amis, et la photo a eu ce même effet apaisant. Cette photo nous a rappelé qu’il y aurait une renaissance après cette sombre période de pandémie ; c’est dans la nature des choses, tout simplement. »
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