(Paris) Le chef français Daniel Boulud, installé depuis près de 30 ans à New York, a été consacré lundi meilleur restaurateur du monde pour son restaurant Daniel, a annoncé l’association Les Grandes tables du monde.

Arrivé à New York en 1982, le Lyonnais « incarne à lui tout seul pour de nombreux Nord-Américains la gastronomie française, voire la gastronomie tout court », relève dans un communiqué l’Association créée en 1954, qui réunit aujourd’hui 184 établissements répartis dans 25 pays sur les cinq continents.

Il définit sa cuisine comme française dans ses cuissons et les textures, mais avec des produits et saveurs américains.

Outre Daniel (deux étoiles Michelin) à New York, le chef possède d’autres restaurants aux États-Unis, au Canada, à Dubaï, Singapour et aux Bahamas.

L’Argentin Sergio Calderon, qui travaille avec Michel et Sébastien Bras à la Maison Bras à Laguiole en Aubrac (Massif central), a été élu meilleur sommelier du monde.

C’est lui qui a sélectionné les vins pour le nouveau restaurant des Bras dans la Bourse de Commerce-Collection Pinault à Paris.

De nombreuses bouteilles sont des monocépages, « des vins à prix abordables et d’interprétation facile », expliquait-il à l’AFP en mai lors de l’inauguration du restaurant. « Les buveurs d’étiquettes sont déboussolés. Ici, ce sont les nôtres et des producteurs connus se cachent derrière ».

Autodidacte arrivé à la maison Bras en 1990, il est récompensé pour « son approche du vin très libre, sans idées reçues, sans préjugés ».

Le prix du meilleur pâtissier est décerné à l’Italien originaire de Sicile, Giuseppe Amato, du restaurant La Pergola à Rome (3 étoiles Michelin).

Il met en avant les agrumes et offre une version étoilée du célèbre cannolo sicilien et se livre aussi à des expériences plus audacieuses en associant framboise et poivre de Java.

Le prix de la meilleure directrice de salle est décerné à Jenny Yun du restaurant Manresa à Los Gatos, en Californie.

Les Grandes tables du monde récompensent « une expérience gastronomique et sensorielle unique » à travers la promotion d’une haute gastronomie contemporaine « aussi exigeante que décomplexée ».