La scène gastronomique locale se réinvente sans cesse. Ouverture de restaurants, nouveaux menus, évènements… Nous vous présentons chaque semaine ce qu’il ne faut pas manquer pour bien boire et bien manger.
Le chef Olivier Potier fait un retour remarqué à Montréal, et il a amené avec lui toutes les pâtisseries qui ont fait sa renommée, du baba au rhum aux mille-feuilles en passant par les éclairs et son fameux « carré doré ».
Depuis un peu plus de trois mois, la boutique est ouverte dans un grand local tout neuf de la rue Wellington. Puisque la superficie était trop grande pour ne contenir qu’une pâtisserie – selon les normes du Vieux-Montréal –, on y a greffé une épicerie fine et un comptoir de prêt-à-manger.
Avec leurs ingrédients de la meilleure qualité, les pâtisseries d’Olivier Potier se situent dans le haut de gamme. Il allait de soi que les autres produits sur les tablettes allaient être choisis avec le même soin. On y trouve d’ailleurs certains éléments utilisés par le chef pâtissier dans ses recettes, dont le beurre Cow’s de l’Île-du-Prince-Édouard ou encore le miel Hédène.
Pour mener le comptoir de prêt-à-manger, Potier est allé chercher son ancien collègue de l’époque du Cube, feu restaurant de l’hôtel St-Paul, situé à un jet de pierre de la nouvelle boutique. Cédric Deslandes (Les coudes sur la table) a créé un menu spécialement pour la clientèle du quartier, souvent des personnes seules ou des travailleurs. Les plats – gratin de courge, gravlax de saumon, poisson rôti ou même wraps pour un lunch simple – sont présentés sous vide ou dans des barquettes qu’il suffit de réchauffer.
Pour revenir au sucré, le menu des Fêtes a été dévoilé. Les gens peuvent commander dès maintenant l’une des trois bûches offertes : la babaxotique, la nougat glacé (sans gluten) ou la choco-framboise (avec chocolat grand cru du Costa Rica de la maison Felchlin). Olivier Potier a aussi préparé plusieurs de ses classiques, que les habitués reconnaîtront sans mal, dont le fameux Stollen, le pain d’épices, les truffes, les bonbons au chocolat...
On peut aussi simplement s’y arrêter pour boire un bon café tout en croquant dans une viennoiserie. Du mercredi au dimanche, dès 8 h 30.
Château Frontenac : le premier menu d’Hugo Coudurier
Nouveau venu au Château Frontenac, le chef Hugo Coudurier est entré en poste la semaine dernière. Comme nous avons pu le constater dès le premier service, il pourrait bien attirer l’attention par son audace dans le mariage des saveurs. Les sauces goûteuses et les cuissons à point des viandes et des poissons trahissent la formation classique d’Hugo Coudurier. Le nouveau chef du Restaurant Champlain a étudié en France et il a travaillé dans un restaurant étoilé. Il a également passé plusieurs années dans de grands établissements d’Asie ainsi qu’aux États-Unis. On reconnaît ces multiples influences dans l’assiette : tantôt il surprend avec une mousse de pois chiches parfumée au sumac, tantôt il accompagne son ris de veau de chaussons de foie gras ! « Je suis très malléable dans mon style et dans mes plats », a-t-il confié à La Presse après sa première soirée aux commandes de la table gastronomique du Château Frontenac.
Hugo Coudurier est originaire de Québec. Il se souvient d’avoir grandi avec les émissions de Jean Soulard, qui était chef au Château Frontenac à l’époque. Lorsqu’un ami d’enfance l’a appelé pour lui annoncer que le prestigieux poste était vacant, il n’a pas hésité à tenter sa chance. Le cuisinier n’avait pas mis les pieds dans la province depuis 17 ans, mais il se réapproprie rapidement le terroir d’ici. Par exemple, son caviar du lac Saint-Pierre, servi avec des huîtres et de la betterave, est une façon remarquable de mettre en valeur les produits du Québec. Il n’est en poste que depuis quelques jours, mais Hugo Coudurier a déjà trouvé sa résolution du Nouvel An : il partira sous peu à la rencontre des terroirs et des producteurs locaux pour élaborer ses prochains menus.
L’année a été éreintante et l’envie de cuisiner pour Noël ne vous enchante guère ? Parce que le temps des Fêtes, c’est aussi fait pour se reposer, voici des suggestions de traiteurs, de boîtes gourmandes et d’autres menus spécialement créés pour les célébrations, pour un Noël délicieux, sans lever le petit doigt... ou presque !
Comme à son habitude, le chic restaurant italien Le Richmond, dans Griffintown, organise une série d’évènements spéciaux pour le temps des Fêtes. Le traditionnel brunch de Noël est de retour tous les week-ends jusqu’au 19 décembre, avec un menu quatre services pour les adultes, et des pancakes pour les enfants, qui auront le plaisir de voir en chair et en os le père Noël pour faire leur demande officielle de présents désirés sous le sapin. Juste à côté, le Marché italien de l’endroit prend des airs de fête ; on peut s’attabler à sa table bistro ou simplement s’arrêter pour dénicher des présents, des décorations et plusieurs produits gourmands importés d’Italie. Un menu de Noël à emporter, avec différents choix de bûches, de polpettes, de dinde, de lasagne, entre autres, est aussi de la partie.