Le restaurateur Dominic Laflamme (Heirloom, État-Major, Quartier général) a décidé de s’amuser comme il le pouvait durant les 28 jours que devait d’abord durer la fermeture des salles de restaurant : armé d’un tableau noir affichant un calendrier allant du 1er au 28 octobre, il a égrené les jours de ce confinement forcé en publiant chaque jour sur les réseaux sociaux une photo de lui dans des situations souvent cocasses, ajoutant chaque fois un X au calendrier.
Une façon de témoigner avec humour — et une bonne dose d’ironie — de la détresse ressentie par les restaurateurs durant cette période.
« C’est une de mes employées qui a fait cette ardoise le premier jour, sans m’en parler. Quand j’ai vu ça, j’ai trouvé ça très drôle et ça m’a donné cette idée. C’est un peu ça la joke ; le chiffre 28, c’est un peu sorti de nulle part ! », raconte celui qui trouve dommage que les restaurateurs, qui ont énormément investi pour se conformer aux mesures sanitaires, soient encore montrés du doigt.
Comme bien des gens dans l’industrie, Dominic Laflamme ne se faisait pas grande illusion sur la suite des choses. Alors que 28 jours supplémentaires se sont ajoutés au compte, il a eu l’idée de poursuivre ce petit exercice, mais en allongeant le mois d’octobre jusqu’au 54e jour.
« C’est un peu comme le jour de la marmotte, un deuxième mois d’octobre ! », pouffe-t-il. Pour cette deuxième série, il a décidé de se prendre en photo avec des chefs et restaurateurs qu’il aime bien, « des lieux mythiques, de gens qui nous manquent », dit-il, comme L’Express, le Jun I ou Le Mousso. Des photos qui font souvent rire, parfois jaune, mais qui nous font aussi espérer le retour de jours meilleurs.
Située rue Ontario, la pizzeria Heirloom continue de rouler à pleine vapeur pendant la pandémie, sept jours sur sept. Le comptoir Heirloom, dans Le Central, est aussi en action, ainsi que l’État-Major et le Quartier général, qui proposent plusieurs plats à la carte et des tables d’hôte à emporter.
> Consultez le site de la pizzéria Heirloom