(Bordeaux) C’est la question que pose dans une tribune Florine Livat, professeure d’économie de l’école de management Kedge, à la suite d’un article du site No Wine is Innocent s’insurgeant contre une « caricature méprisante à l’égard des femmes » (ou dessin sexiste) dans le magazine spécialisé En Magnum.

Selon Mme Livat, les femmes « sont numériquement nettement sous-représentées dans la filière et les attitudes et comportements à leur égard changent lentement », notamment quand la question de la transmission de l’entreprise se pose. Ce « secteur patriarcal » est « encore souvent patrilinéaire ».

En outre, si « certaines femmes ont brisé le plafond de verre dans le secteur vitivinicole » en accédant à des postes à responsabilité et que « la féminité devient même un argument marketing », « l’image glamour des femmes œnologues ou sommelières masque aussi la quasi-absence des femmes dans les conseils d’administration et aux postes de pouvoir dans les différentes instances de gouvernance de la filière ».

La chercheuse estime que le monde du vin en France reste « un monde de blancs » alors qu’ailleurs dans le monde, la filière « s’empare des questions de diversité et d’inclusion ».

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