(Mont-Laurier) Paul St-Pierre Plamondon invite les médias à créer « un espace équitable » entre la couverture de la campagne électorale et les cérémonies entourant le décès de la reine Élisabeth II, qui dureront une bonne dizaine de jours.

Le chef péquiste a demandé aux médias de trouver le bon équilibre entre leur couverture de la mort de la reine d’Angleterre et les élections générales au Québec.

« Entre le décès, certes triste, d’une souveraine d’un pays étranger et la décision du peuple québécois quant à ses orientations d’avenir pour les quatre prochaines années, je pense qu’il faut faire la part des choses », a indiqué Paul St-Pierre Plamondon, lors d’une mêlée de presse à Mont-Laurier, samedi.

Il expliquait alors que le décès de la reine n’avait pas bousculé les plans de la campagne du Parti québécois. Le PQ fera aussi campagne le jour des funérailles, le 19 septembre. La date a été confirmée samedi.

« Une fois tous les quatre ans, on peut discuter de l’avenir qu’on veut… En seulement 36 jours. Il n’y aura pas de journées perdues et j’espère que les médias sauront faire la juste part », a déclaré M. St-Pierre Plamondon, qui doit notamment présenter son cadre financier au cours des prochains jours.

J’invite les médias à créer […] un espace équitable pour l’essentiel. L’essentiel c’est notre élection chez nous, ici au Québec, sur une base démocratique.

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois

Ce dernier a indiqué qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de s’attarder à l’espace médiatique qu’occupe en ce moment le décès de la reine et l’accession au trône de Charles III. Les réseaux de nouvelles en continu ont diffusé plusieurs émissions spéciales, les journaux ont publié de grands dossiers depuis jeudi, ce qui a forcément réduit la visibilité médiatique de la campagne électorale.

Paul St-Pierre Plamondon promet de revenir en campagne sur la question de la place de la monarchie au Québec. Jeudi, il y a été critiqué pour avoir dénoncé la mise en berne du fleurdelisé. Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, l’a accusé de faire de la « petite politique ». M. St-Pierre Plamondon a admis qu’il avait « mal choisi le moment » et qu’il avait eu une « réaction trop spontanée ».