L’actualité bouge vite. Retour sur des nouvelles qui ont attiré l’attention cette semaine, histoire de vous faire une tête à temps pour vos soupers du week-end.

Y a-t-il quelqu’un au bout du fil ?

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

« Un coup de téléphone, c’est devenu intrusif. Plus personne ne répond à son téléphone », a lancé Nina Duque, chargée de cours et doctorante à la faculté de communication de l’UQAM.

Les technologies ont beaucoup évolué ces dernières années et ont transformé nos façons de communiquer. L’époque des conversations téléphoniques serait-elle révolue ? « Un coup de téléphone, c’est devenu intrusif. Plus personne ne répond à son téléphone », a lancé Nina Duque, chargée de cours et doctorante à la faculté de communication de l’UQAM, à la journaliste OIivia Lévy. Il faut dire que quand le portable sonne, on craint le pire. Sondage, arnaque ou urgence ? Pour certains, il vaut mieux ne pas décrocher. Mais ne sous-estimons pas les bienfaits des appels, qui contribuent davantage aux liens sociaux que les textos. « Il y a de la spontanéité, de l’émotion, c’est chaleureux, réconfortant ! », insiste Emmanuelle Parent, cofondatrice et directrice du Centre pour l’intelligence émotionnelle en ligne.

Lisez le texte « Téléphone intelligent : utile pour tout, sauf appeler ! »
Lisez la chronique de Marc Cassivi : « La personne que vous essayez de joindre n’est pas disponible »

L’éclipse du français qui n’a pas eu lieu

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

En focalisant sur des indicateurs de la sphère privée pour assombrir le portrait du français, on débouche sur des solutions nocives qui ne favorisent pas son essor, a écrit notre éditorialiste.

Le discours politique actuel érige le déclin du français en vérité incontestable. Mais une étude publiée la semaine dernière par l’Office québécois de la langue française témoigne du contraire. Depuis 15 ans, l’utilisation du français est restée stable dans les commerces, les restaurants ou encore les services gouvernementaux. Cette publication n’a pas fait grand bruit, comme si on ne pouvait pas y croire tant nos élus présentent une vision pessimiste de l’état de la langue, a écrit cette semaine notre éditorialiste Stéphanie Grammond. Oui, l’enquête de l’OQLF visait seulement les conversations avec des personnes autres que les parents ou amis. « Mais aucune loi ne pourra jamais empêcher les Québécois de parler la langue de leur choix avec leurs proches. Ce qui est important, c’est que tout le monde puisse être servi en français en arrivant à la caisse », ajoute-t-elle.

Lisez l’éditorial « L’éclipse (du français) n’a pas eu lieu »

L’avenir politique incertain de Justin Trudeau

PHOTOMONTAGE LA PRESSE

Justin Trudeau

Il est à peu près impossible, selon des experts en sondage et des stratèges libéraux, que Justin Trudeau remporte les prochaines élections fédérales en 2025. Même des élus actuels du gouvernement reconnaissent en privé que la pente à remonter au cours des 18 prochains mois est devenue très abrupte. Notre correspondant parlementaire à Ottawa Joël-Denis Bellavance s’est intéressé à l’avenir politique incertain du premier ministre, qui fait face à des circonstances difficiles et qui risque de subir une cuisante défaite aux mains du Parti conservateur. Existe-t-il une voie de passage ? Un nouveau leader pourrait-il redorer le blason du Parti libéral du Canada à temps pour affronter Pierre Poilievre, déjà gonflé à bloc ? Notre dossier de dimanche offre des pistes d’analyse intéressantes.

Lisez le dossier « Justin Trudeau a-t-il un avenir politique ? »

Payer moins cher au restaurant ?

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Martin Guimond, propriétaire du Saint-Bock, offre 2 % de rabais aux clients qui paient comptant ou par carte de débit.

L’inflation n’a pas épargné les restaurants, qui ont dû refiler au moins une partie de la facture à leurs clients. Or, écrit Nathaëlle Morissette, la brasserie Saint-Bock à Montréal baisse maintenant ses prix de 2 %… pour les clients qui paient leur repas en argent comptant ou avec leur carte de débit. Pourquoi ? Parce que Visa et Mastercard exigent des frais qui varient de 1,4 % à 5 % sur chaque transaction. Sur une facture de 100 $, ces frais représentent une dépense moyenne de 5,30 $ pour l’entreprise. À la fin du mois, la facture peut grimper à plusieurs milliers de dollars, d’où l’idée d’offrir ce rabais. L’initiative du Saint-Bock a été saluée par plusieurs… D’autres restaurants imiteront-ils la brasserie ?

Lisez le texte « Sortir au resto… sans carte de crédit »

Rêver à la prochaine éclipse

INFOGRAPHIE LA PRESSE

Source : The New York Times

Vous avez, comme beaucoup de vos concitoyens, été fasciné par l’éclipse de lundi ? Les Québécois devront attendre 55 ans avant d’en voir une autre sur leur territoire, mais il est toujours envisageable d’organiser un voyage selon le parcours des astres. En effet, quatre éclipses totales pourront être observées ailleurs dans le monde d’ici 2030. En août 2026, le phénomène sera visible du nord de l’Espagne et du Portugal, de l’Islande et du Groenland. En août 2027, ce sera au tour de l’Égypte. En 2028, le ciel s’assombrira en plein jour en Australie et en Nouvelle-Zélande. Finalement, en 2030, c’est en Namibie, au Botswana, en Afrique du Sud, au Lesotho ou en Australie qu’il faudra se précipiter.

Lisez le texte « À quand la prochaine éclipse ? »