> La cage aux folles (1978)
Edouard Molinaro

L'adaptation de la pièce créée à la scène cinq ans plus tôt devient un immense succès populaire à travers le monde. Pour des raisons de coproduction avec l'Italie, Jean Poiret, partenaire de Serrault à la scène, est remplacé par Ugo Tognazzi. La composition aussi touchante qu'hilarante de Michel Serrault vaut à ce dernier le César du meilleur acteur en 1979.

> Garde à vue (1981)
Claude Miller

Serrault se plaît à «casser» son image de comique en se glissant dans la peau d'un personnage plus ambigu. Garde à vue est le premier des deux films noirs que l'acteur tournera sous la direction de Claude Miller, le second étant l'excellent Mortelle randonnée. Grâce à Garde à vue, Serrault obtient de nouveau le César du meilleur acteur.

> Docteur Petiot (1990)
Christian de Chalonge

Pendant l'Occupation, Docteur Petiot soigne le jour et tue la nuit en orchestrant sa propre «solution finale». Un sommet dans la carrière de Serrault. Qui donne à ce terrible personnage des moments d'humanité dans lesquels s'entremêlent des éclats de folie effroyables. Ce film, qui glace le sang, n'a pas attiré un très large public.

> Nelly et Monsieur Arnaud (1995)
Claude Sautet

Première incursion de Serrault dans l'univers de Claude Sautet. Il donne à M. Arnaud, «qui se prend d'une curiosité tardive pour les autres», une espèce d'élégance autoritaire un peu démodée qu'il conjugue au gré des fêlures de cet homme d'une autre époque. Sa composition lui vaut son troisième César.

> Une hirondelle a fait le printemps (2001)
Christian Carion

Dans ce premier long métrage de Christian Carion (Joyeux Noël), Serrault incarne un vieux paysan solitaire qui, forcé de vendre sa ferme, ne fait rien pour aider la nouvelle propriétaire, une jeune citadine. «Cela m'amusait d'avoir la possibilité de montrer qu'on peut élever des vaches et être aussi touché par les événements de la vie», déclarait-il à La Presse à propos de ce film.