Le comédien Bouli Lanners participera bientôt au tournage d’un film belge au Québec. Intitulé J’ai 40 ans et j’ai des amis. cette comédie des frères Guillaume et Stéphane Malandrin sera notamment tournée dans la région de Schefferville, nous a confié M. Lanners rencontré au Festival international du film francophone (FIFF) de Namur.

«Ce sera ma première visite au Québec où j’ai de la famille et des amis, s’enthousiasme le comédien qui a joué dans le film Astérix aux Jeux olympiques avec Stéphane Rousseau.

J’ai 40 ans et j’ai des amis raconte l’histoire d’un groupe de quatre musiciens qui connaissent peu de succès, mais qui, un jour, décrochent un contrat de quatre spectacles dans le sud des États-Unis. «Mais alors qu’ils entreprennent le voyage, tout par en couilles et ils se retrouvent au Québec», dit le comédien qu’on a vu dans Toto le héros, Un long dimanche de fiançailles et Rien à déclarer.

Un des quatre compères a en fait une peur bleue de l’avion. Il se sauve en voiture et ses amis partent sur ses traces. «Les quatre gars ratent tout de leur voyage initial, mais ils vont découvrir bien d’autres choses qui va leur faire du bien et les aider à s’épanouir», ajoute M. Lanners qui vient aussi de réaliser Les géants, son troisième film. C’est ce film qui, vendredi soir, est projeté au gala d’ouverture de la 26e édition du FIFF. Il sera aussi présenté en octobre au Festival du Nouveau Cinéma.

Comme son personnage dans J’ai 40 ans et j’ai des amis, M. Lanners a peur de prendre l’avion. D’ailleurs, lorsqu’il viendra au Québec pour son tournage, ce sera par bateau. «Ce sera ma première traversée de l’Atlantique. Je rêve depuis toujours d’explorer votre Grand Nord», dit-il.

Le tournage est prévu au printemps ou à l’automne 2012. «Je sais qu’il faut faire attention aux maringouins chez vous. Donc, l’été, un tournage est exclu, enchaîne le comédien en riant. Et l’hiver, c’est trop dur. Donc, ce sera au printemps ou à l’automne… mais j’aimerais bien l’automne. On me dit que les couleurs sont très belles, pas vrai?»

Les frais de ce reportage ont été payés par le FIFF.