Que voir vendredi au Festival du nouveau cinéma? Voici les choix de nos journalistes.

Le principe Dada

Le mouvement dada, né lors du Cabaret Voltaire de 1916 à Zurich, en pleine Première Guerre mondiale, fête son centenaire.

Dans ce documentaire, on retrace l'influence d'un mouvement qui a révolutionné les arts. Marina Rumjanzewa est allée dans les grandes capitales comme Paris, New York, Berlin et bien sûr Zurich, où Dada a fait ses marques, de même qu'elle scrute, paraît-il, son héritage chez des artistes comme David Bowie, Terry Gilliam ou Pussy Riot.

Le mouvement dada a bien sûr eu une influence considérable sur le cinéma, et le FNC souligne ce 100anniversaire par une programmation « Dada ou le cinéma pur », qui permettra aux cinéphiles de voir sur grand écran des films des années 20 réalisés par Man Ray, Marcel Duchamp, Hans Richter, René Clair, Fernand Léger, Francis Picabia et d'autres.

Et samedi, des gens de tous les horizons se réuniront pour le Grand Dada Manifesto à La Chaufferie (pavillon Coeur des sciences de l'UQAM, 175, avenue du Président-Kennedy), de 15 h à 21 h, dans le but de créer, pendant six heures, le premier manifeste dada numérique, qui sera dévoilé à la fin.

- Chantal Guy, La Presse

À 17 h 30, à la salle Fernand-Seguin de la Cinémathèque

---

Déserts

Ce film « énigmatique et charnel » ouvre vendredi Les nouveaux alchimistes, une section dans laquelle sont regroupées des oeuvres formellement novatrices et expérimentales. On dit de ce premier long métrage indépendant, réalisé par les artistes visuels et réalisateurs québécois Charles-André Coderre et Yann-Manuel Hernandez, qu'il se situerait dans la veine de Gerry, un film que Gus Van Sant a réalisé il y a une quinzaine d'années. Mettant en vedette Victoria Diamond, Elizabeth Locas et Hubert Proulx, Déserts est construit autour de la quête de vérité d'un homme dans les dunes de la vallée de la Mort.

- Marc-André Lussier, La Presse

À 19 h, au Cinéma du Parc 1

---

Below Her Mouth

Sélectionné dans la section Focus Québec/Canada, Below Her Mouth est, dit-on, la première fiction canadienne dont l'équipe de tournage entière serait uniquement constituée de femmes. Lancé le mois dernier au Festival de Toronto, ce drame évoque une relation passionnelle et torride entre une rédactrice de mode (Natalie Krill) et une femme nouvellement séparée (Erika Linder). Réalisé par April Mullen (Dead Before Dawn) d'après un scénario de Stephanie Fabrizi, ce long métrage suit manifestement, sur papier du moins, les traces de La vie d'Adèle.

- Marc-André Lussier, La Presse

À 21 h 15, au Cinéma du Parc 1