Dans le conflit qui l'oppose au Festival des films du monde, Monique Simard, a reçu d'autres appuis hier.

D'abord, l'ex PDG de la SODEC, Jean-Guy Chaput, nous a écrit pour faire une mise au point: «Dans sa lettre, la directrice générale du FFM, Danièle Cauchard, me cite comme si j'étais d'accord avec leurs démarches. Pas du tout! Enfin, la Ville de Montréal se range du côté de Téléfilm Canada et de la SODEC! J'applaudis que le milieu, la ministre de la Culture et le CA de la SODEC supportent la présidence.» Ensuite, après le milieu du cinéma, c'est au tour des producteurs du numérique d'appuyer le travail de Monique Simard. Dans un communiqué envoyé aux médias, le Regroupement des producteurs multimédia «déplore le ton qu'a pris le débat sur les aides publiques au FFM».

«Nous reconnaissons l'excellence de sa gestion de la SODEC. Monique (Simard) est une gestionnaire d'ouverture, d'innovation et de consensus. Elle a aussi une éthique de travail irréprochable», peut-on lire dans le communiqué signé par une douzaine de «personnalités du milieu numérique», dont Claire Dion (Fonds Bell), Jean Pierre Frechette (RPM), Philippe Lamarre (Urbania), Jean Lemire (Glacialis) et Yves Lapierre ( Pheromone). 

Rappelons que la SODEC a coupé la subvention du FFM de 125 000 dollars cette année. De son côté, Serge Losique croit que Monique Simard est à l'origine de la décision de Téléfilm Canada et de la Ville de Montréal de ne pas financer la prochaine édition du festival de cinéma. Le président du FFM a demandé hier au gouvernement du Québec de nommer un arbitre pour régler le conflit qui risque de compromettre la tenue du FFM, qui doit débuter le 21 août.