L'acteur Patrick Stewart aimerait cesser d'être associé au capitaine Jean-Luc Picard et au professeur Charles Xavier pour un certain temps.

De passage au Festival international du film de Toronto (TIFF), M. Stewart a confié qu'après des années à jouer ces deux personnages marquants, il aimerait se distancier de Star Trek et X-Men.

Selon lui, la plupart des scénarios qu'on lui offre sont basés sur des personnages semblables à ceux auxquels les gens l'associent désormais.

M. Stewart reconnaît que c'est «gentil», mais qu'éventuellement, ce n'est plus intéressant pour sa carrière. À 75 ans, il cherche des rôles très différents de ceux pour lesquels il est connu.

C'est ainsi, a-t-il affirmé à Toronto, qu'il a été immédiatement attiré par le rôle d'un propriétaire de club néo-nazi dans le thriller Green Room, qui a été projeté au festival.

Il y incarne un homme qui séquestre à l'arrière-scène de son club un groupe punk qui a été témoin d'un meurtre sordide. Avec quelques armes et beaucoup de détermination, les musiciens tenteront de s'échapper.

Le film est à des galaxies de la série télévisée ou des films à grand budget qui ont fait connaître Patrick Stewart.

«J'avais 46 ans quand j'ai joué dans Star Trek, ce qui a changé ma vie», a-t-il admis.

«J'ai toujours été très reconnaissant que ça me soit arrivé à cet âge, parce que ça faisait longtemps que j'étais dans le milieu, et j'en savais beaucoup.»

Bien qu'il soit déterminé à s'éloigner de son passé, M. Stewart doit aussi revenir au grand écran en tant que Professeur Xavier dans le prochain film de Wolverine.

En attendant, il espère remplir son horaire avec des productions de répertoire, notamment avec une comédie romantique portant sur un groupe d'amis réunis dans une maison pour un week-end, ainsi qu'avec la nouvelle série comique Blunt Talk, produite par Seth MacFarlane.

Faire des films et des émissions avec des acteurs et des réalisateurs qui pensent différemment de lui l'excite beaucoup.

«Je me sens béni d'avoir cette chance à mon âge. Je dis toujours aux gens que je vis mon adolescence», a-t-il raconté.