Depuis l'annonce de sa séparation, Mariloup Wolfe s'est faite discrète dans les médias. Et pourtant, avec la réalisation de Ruptures, le succès de La guerre des tuques 3D et le tournage prochain du projet qu'elle a élaboré avec Guillaume Lemay-Thivierge, ce ne sont pas les sujets de discussion qui manquent.

Parmi les couples médiatisés qui se sont séparés dernièrement, il y a celui de Mariloup Wolfe et Guillaume Lemay-Thivierge. Lorsque nous demandons à l'actrice ce qu'elle a pensé des nombreuses réactions suscitées par la chronique «Le silence radio de Marie Mai» de Nathalie Petrowski dans La Presse, elle réfléchit: «Je ne me suis pas encore exprimée sur ce sujet... Comment je pourrais bien dire ça... En fait, je pense que ce qui se passe dans nos chambres à coucher, ça ne regarde personne. On va résumer ça de même», dit Mariloup Wolfe. «À l'époque où Nathalie a demandé des explications à Marie Mai, je ne pense même pas que Marie Mai était rendue là. Je pense que ça va trop vite avec les réseaux sociaux. Même Guillaume et moi, il y a deux ans, notre couple a brassé. Je ne savais même pas ce qui allait se passer que c'était déjà annoncé dans les médias que nous n'étions plus ensemble. Ça passait à LCN», dit la mère de deux enfants.

À propos de la rupture de la chanteuse Marie Mai et du musicien Fred St-Gelais, elle ajoute: «J'ai vu l'entrevue qu'elle a donnée à Accès illimité et elle n'a jamais dit qu'elle ne travaillerait plus avec lui. Ils sont peut-être encore amis, ils vont peut-être travailler encore ensemble, mais ils ne peuvent pas le dire le lendemain de leur rupture. C'est trop précipité.»

Métier: réalisatrice

En parlant de séparation, c'est Mariloup Wolfe qui signe la réalisation de la série dramatique Ruptures, diffusée à Radio-Canada. C'est un rêve qui est devenu réalité pour celle qui, après des études universitaires en cinéma, n'avait qu'une chose en tête: devenir réalisatrice. Elle a cumulé de l'expérience sur la quotidienne 30 vies, l'émission jeunesse Kif-Kif, des courts métrages, son long métrage Les pieds dans le vide et plusieurs publicités.

«C'est comme si tout ce que j'avais fait avant Ruptures m'avait amenée à m'exercer pour cette grosse aventure.»

«Sur le plateau de tournage, je n'étais pas vraiment stressée, parce que j'avais l'impression d'être rendue là. J'avais l'impression d'être à ma place. Je n'étais plus en apprentissage: j'exerçais le métier que j'apprenais depuis 20 ans.»

C'est pourtant le coeur gros qu'elle a dû refuser la réalisation de la deuxième saison de cette série télé populaire. Elle passera devant la caméra cet été pour mener à bien un autre projet qu'elle caresse depuis des années, Sur-Vie, qui sera diffusée à Séries+. La série, produite par Fabienne Larouche, raconte les déboires d'un couple de comédiens québécois en quête de célébrité planétaire.

«Ça fait longtemps que je veux le faire, ce projet-là. Ça fait sept ans que Guillaume [Lemay-Thivierge] et moi en avons eu l'idée. Nous devions jouer les deux personnages principaux, mais finalement, il s'est retiré du projet. [...] OK, notre situation conjugale est rendue ce qu'elle est, mais le projet est là. Ce sont des rôles que nous nous sommes écrits et qui sont le fun, parce que nous nous poussons plus loin comme acteurs. Alors, je trouvais ça plate de passer à côté de ça [pour réaliser Ruptures]. Et comme je viens de faire une grosse année de réalisation, j'ai besoin de jouer aussi», explique la comédienne.

«Si j'étais dans la vingtaine, j'aurais peut-être fait les deux: réaliser Ruptures et jouer dans Sur-Vie, mais pas maintenant, pas avec deux enfants.»

Elle poursuit: «J'ai aussi eu de nouvelles offres pour réaliser autre chose, mais j'ai fait le choix de mener un projet à la fois. Pour prendre le temps de replacer ma vie, replacer ma famille, replacer mes enfants et prendre le temps de bien faire les choses.»

Jouer à la guerre au Musée Grévin

Mariloup Wolfe, qui prête sa voix à Sophie dans La guerre des tuques 3D, est la porte-parole de l'exposition temporaire autour du film présentée au musée Grévin.

Un imposant château fort, la grange du film original ainsi que plusieurs jeux et reportages vidéo sont à la portée des visiteurs.

«Ils peuvent même jouer à la guerre. Il n'y a pas eu beaucoup de neige cette année, mais mes enfants ont quand même tenté de jouer à La guerre des tuques avec les boules de neige, un des produits dérivés du film. Eh bien, ici, il y en a plein, de ces fameuses boules de neige, et nous pouvons les lancer», dit Mariloup Wolfe.

Elle ajoute: «La relâche s'en vient, on se cherche toujours des activités. L'hiver n'est pas super, en ce moment, donc je pense que c'est un bon endroit pour s'arrêter. Parce qu'en plus de faire le tour complet du musée, on peut venir voir cette exposition. Et tu ne fais pas le tour en cinq minutes, il y en a des choses à faire.»

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L'exposition La guerre des tuques 3D est présentée du 12 février au 17 avril au musée Grévin.