En 2019, l’Office national du film (ONF) a déménagé son siège social du complexe de la Côte-de-Liesse à l’Îlot Balmoral, dans le Quartier des spectacles. Au fil de nombreuses visites au cours des dernières années, La Presse a documenté ce projet hors du commun. À quelques jours de la journée portes ouvertes que l’ONF tiendra le 1er octobre, en voici les images.

Avant le déménagement : plongée dans le passé

Le jeudi 25 septembre 2014, au cœur de son 75e anniversaire d’existence, l’ONF annonce le déménagement de son siège social, situé depuis 1956 au 3155, chemin de la Côte-de-Liesse, longeant l’autoroute Métropolitaine. Constitué de plusieurs édifices, ce vieux complexe est riche de plus de 60 ans d’histoire. Visite.

  • Cette porte ouvrait sur l’édifice John-Grierson (1898-1972), fondateur et premier commissaire 
de l’ONF. Faisant partie du site Côte-de-Liesse, cet édifice était déjà vide au moment de l’annonce du déménagement. Avec les années, l’avancée des technologies et la réduction du nombre d’employés, l’ONF avait besoin de moins d’espace.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Cette porte ouvrait sur l’édifice John-Grierson (1898-1972), fondateur et premier commissaire 
de l’ONF. Faisant partie du site Côte-de-Liesse, cet édifice était déjà vide au moment de l’annonce du déménagement. Avec les années, l’avancée des technologies et la réduction du nombre d’employés, l’ONF avait besoin de moins d’espace.

  • Cet immense plateau de tournage a été construit sur le site Côte-de-Liesse. Y a été tourné, entre autres, le film IXE-13 de Jacques Godbout (1971) mettant en vedette Les Cyniques. Avec le temps, l’ONF a cessé de produire des films de fiction et le plateau a été loué.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Cet immense plateau de tournage a été construit sur le site Côte-de-Liesse. Y a été tourné, entre autres, le film IXE-13 de Jacques Godbout (1971) mettant en vedette Les Cyniques. Avec le temps, l’ONF a cessé de produire des films de fiction et le plateau a été loué.

  • Le cinéaste Jean-François Lévesque, en pleine action avec le personnage de son court métrage d’animation Moi, Barnabé, tourné dans le studio A du vieux complexe. Travailleurs indépendants, les cinéastes d’animation ont accès, hier comme aujourd’hui, à des studios de l’ONF pour produire leurs œuvres. M. Lévesque sera présent aux portes ouvertes du 1er octobre, présentées dans le cadre des Journées de la culture.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Le cinéaste Jean-François Lévesque, en pleine action avec le personnage de son court métrage d’animation Moi, Barnabé, tourné dans le studio A du vieux complexe. Travailleurs indépendants, les cinéastes d’animation ont accès, hier comme aujourd’hui, à des studios de l’ONF pour produire leurs œuvres. M. Lévesque sera présent aux portes ouvertes du 1er octobre, présentées dans le cadre des Journées de la culture.

  • Maintenant retraité, Patrice Filion, surnommé le « gardien des clés », avait pratiquement accès à tous les locaux de l’ancien ONF. Ici, il sillonne un corridor souterrain où passent diverses conduites. Une scène du film L’assassin jouait du trombone de Roger Cantin (1991) y a été tournée. 
Ce film n’était pas produit par l’ONF.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Maintenant retraité, Patrice Filion, surnommé le « gardien des clés », avait pratiquement accès à tous les locaux de l’ancien ONF. Ici, il sillonne un corridor souterrain où passent diverses conduites. Une scène du film L’assassin jouait du trombone de Roger Cantin (1991) y a été tournée. 
Ce film n’était pas produit par l’ONF.

  • Véritable capharnaüm cinématographique, cet entrepôt de l’ancien complexe était voisin de la salle de mixage sonore Colin-Low, du nom d’un producteur et réalisateur (1926-2016) de l’ONF connu comme un des pionniers de la technologie IMAX. Ces artefacts ont été conservés.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Véritable capharnaüm cinématographique, cet entrepôt de l’ancien complexe était voisin de la salle de mixage sonore Colin-Low, du nom d’un producteur et réalisateur (1926-2016) de l’ONF connu comme un des pionniers de la technologie IMAX. Ces artefacts ont été conservés.

  • Geoffrey Mitchell, mixeur principal à l’Office national du film, en plein travail dans le studio d’enregistrement. Derrière la grande vitre se trouvait un studio de bruitage destiné à la création de mondes sonores.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Geoffrey Mitchell, mixeur principal à l’Office national du film, en plein travail dans le studio d’enregistrement. Derrière la grande vitre se trouvait un studio de bruitage destiné à la création de mondes sonores.

  • Catherine Benoit, de l’ONF, dans un local demi-étage, où étaient entreposés de vieux équipements, dont un appareil destiné à des enregistrements sous l’eau. Comme dans tous les domaines, les technologies de l’industrie du cinéma ont évolué. Mais l’ONF devait conserver des exemplaires des technologies désuètes pour « lire » les œuvres originales.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Catherine Benoit, de l’ONF, dans un local demi-étage, où étaient entreposés de vieux équipements, dont un appareil destiné à des enregistrements sous l’eau. Comme dans tous les domaines, les technologies de l’industrie du cinéma ont évolué. Mais l’ONF devait conserver des exemplaires des technologies désuètes pour « lire » les œuvres originales.

  • Entrée à l’ONF en 1967 comme consultante, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin n’a jamais quitté l’institution et y a tourné 50 films. Dans le complexe de la Côte-de-Liesse, son bureau est rempli d’archives et de souvenirs et se distingue par son fauteuil mauve que nous retrouverons plus loin.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Entrée à l’ONF en 1967 comme consultante, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin n’a jamais quitté l’institution et y a tourné 50 films. Dans le complexe de la Côte-de-Liesse, son bureau est rempli d’archives et de souvenirs et se distingue par son fauteuil mauve que nous retrouverons plus loin.

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Pendant le déménagement : des artefacts à relocaliser

Amorcé en 2019, le déménagement de l’ONF, des locaux de la Côte-de-Liesse à ceux de l’Îlot Balmoral, s’est échelonné sur des mois. Les archives cinématographiques et plusieurs artefacts ont par ailleurs été déménagés et installés dans de nouveaux locaux, rue Cousens, dans l’arrondissement de Saint-Laurent.

  • Le 19 septembre 2019, le personnel était en plein déménagement. En fait, la grande majorité avait déjà pris la direction de l’îlot Balmoral. Ici, on aperçoit l’Oscar remis au film Neighbours (Voisins) de Norman McLaren, en 1953, installé dans une vitrine voisine du bureau du commissaire, au site Côte-de-Liesse. Il s’agit d’un des 12 Oscars remportés par l’ONF ou l’un de ses artisans. En profil : la relationniste Marie-Claude Lamoureux.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Le 19 septembre 2019, le personnel était en plein déménagement. En fait, la grande majorité avait déjà pris la direction de l’îlot Balmoral. Ici, on aperçoit l’Oscar remis au film Neighbours (Voisins) de Norman McLaren, en 1953, installé dans une vitrine voisine du bureau du commissaire, au site Côte-de-Liesse. Il s’agit d’un des 12 Oscars remportés par l’ONF ou l’un de ses artisans. En profil : la relationniste Marie-Claude Lamoureux.

  • Cette photo prise le 21 janvier 2020 donne un aperçu des nouvelles salles de conservation et numérisation de la collection de 13 000 titres, dans un édifice de la rue Cousens. Une quinzaine de spécialistes travaillent dans ce lieu qui compte environ 190 000 éléments.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Cette photo prise le 21 janvier 2020 donne un aperçu des nouvelles salles de conservation et numérisation de la collection de 13 000 titres, dans un édifice de la rue Cousens. Une quinzaine de spécialistes travaillent dans ce lieu qui compte environ 190 000 éléments.

  • Un autre aperçu du déménagement dans l’édifice, en location, 
de la rue Cousens. Amorcé il y a des années, le travail de numérisation de la collection dite « vivante » se poursuit. Le site internet de l’ONF propose plus de 5000 productions.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Un autre aperçu du déménagement dans l’édifice, en location, 
de la rue Cousens. Amorcé il y a des années, le travail de numérisation de la collection dite « vivante » se poursuit. Le site internet de l’ONF propose plus de 5000 productions.

  • Les travaux à l’intérieur de l’Îlot Balmoral n’étaient pas terminés à l’automne 2019. Ici, la salle de mixage sonore en pleine construction. Lorsque l’ONF a annoncé son déménagement le 25 septembre 2014, l’arrivée dans le nouveau bâtiment était prévue à l’automne 2017, mais il y a eu du retard dans les travaux.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Les travaux à l’intérieur de l’Îlot Balmoral n’étaient pas terminés à l’automne 2019. Ici, la salle de mixage sonore en pleine construction. Lorsque l’ONF a annoncé son déménagement le 25 septembre 2014, l’arrivée dans le nouveau bâtiment était prévue à l’automne 2017, mais il y a eu du retard dans les travaux.

  • Quand le nouveau rencontre l’ancien. Toujours utile, la table de travail d’un cinéaste qui se trouvait dans les locaux de la Côte-de-Liesse a été déménagée dans ceux de l’Îlot Balmoral. Les artefacts de l’ancien site de l’ONF permettent aussi de perpétuer la mémoire du travail des artisans.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Quand le nouveau rencontre l’ancien. Toujours utile, la table de travail d’un cinéaste qui se trouvait dans les locaux de la Côte-de-Liesse a été déménagée dans ceux de l’Îlot Balmoral. Les artefacts de l’ancien site de l’ONF permettent aussi de perpétuer la mémoire du travail des artisans.

  • Retour dans le local demi-étage des locaux de la Côte-de-Liesse. En plein déménagement, le local est maintenant
presque vide. André Gagnon, employé aujourd’hui retraité, inspecte les lieux.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Retour dans le local demi-étage des locaux de la Côte-de-Liesse. En plein déménagement, le local est maintenant
presque vide. André Gagnon, employé aujourd’hui retraité, inspecte les lieux.

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Après le déménagement : s’installer pour de bon

Après le déménagement de l’automne 2019, les employés de l’ONF ont eu l’occasion de travailler quelques mois dans leurs nouveaux locaux… jusqu’à ce que la pandémie renvoie tout le monde à la maison. Aujourd’hui, tout rentre peu à peu dans l’ordre.

  • Signé par la firme d’architectes Provencher_Roy, l’Îlot Balmoral est un immeuble singulier qui se distingue par son immense faille rouge donnant sur la place des Festivals. Propriété de la Société d’habitation 
et de développement de Montréal (SHDM), l’édifice compte 13 étages, dont 6 occupés par l’Office national du film (ONF).

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Signé par la firme d’architectes Provencher_Roy, l’Îlot Balmoral est un immeuble singulier qui se distingue par son immense faille rouge donnant sur la place des Festivals. Propriété de la Société d’habitation 
et de développement de Montréal (SHDM), l’édifice compte 13 étages, dont 6 occupés par l’Office national du film (ONF).

  • Comme dans l’ancien édifice, le nouvel ONF compte plusieurs ateliers occupés par des cinéastes d’animation. C’est le cas de Marielle Dalpé, qui prépare son premier court métrage intitulé Aphasie. « Je m’intéresse plus particulièrement à l’aphasie chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. J’essaie de transposer leur réalité en images et en sons », dit la cinéaste rencontrée plus tôt cette semaine.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Comme dans l’ancien édifice, le nouvel ONF compte plusieurs ateliers occupés par des cinéastes d’animation. C’est le cas de Marielle Dalpé, qui prépare son premier court métrage intitulé Aphasie. « Je m’intéresse plus particulièrement à l’aphasie chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. J’essaie de transposer leur réalité en images et en sons », dit la cinéaste rencontrée plus tôt cette semaine.

  • Catherine Benoit descend l’escalier menant à l’Espace ONF, qui donne sur la rue. Sur la gauche, on reconnaît le logo retiré de la façade du bâtiment principal de la Côte-de-Liesse en avril 2019. Pour l’instant, l’Espace ONF sert à la tenue d’évènements avec des partenaires et des membres de l’industrie. Dans l’avenir, il servira aussi à des évènements ponctuels destinés au public.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Catherine Benoit descend l’escalier menant à l’Espace ONF, qui donne sur la rue. Sur la gauche, on reconnaît le logo retiré de la façade du bâtiment principal de la Côte-de-Liesse en avril 2019. Pour l’instant, l’Espace ONF sert à la tenue d’évènements avec des partenaires et des membres de l’industrie. Dans l’avenir, il servira aussi à des évènements ponctuels destinés au public.

  • Les anciens locaux de l’ONF occupaient près de 14 000 m2. Ceux de l’Îlot Balmoral occupent 9800 m2. On y trouve une salle de mixage, un studio d’enregistrement, trois salles de montage online et neuf salles de montage offline, trois salles d’infographie, deux de montage sonore, une sonothèque, etc. Ici, le projectionniste Jérôme Bretéché dans le hall qui mène à la salle Alanis-Obomsawin.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Les anciens locaux de l’ONF occupaient près de 14 000 m2. Ceux de l’Îlot Balmoral occupent 9800 m2. On y trouve une salle de mixage, un studio d’enregistrement, trois salles de montage online et neuf salles de montage offline, trois salles d’infographie, deux de montage sonore, une sonothèque, etc. Ici, le projectionniste Jérôme Bretéché dans le hall qui mène à la salle Alanis-Obomsawin.

  • La salle Alanis-Obomsawin compte 140 places et remplace le théâtre Pierre-Perreault situé dans l’ancien édifice. Elle sert au travail de production de l’ONF, mais pourra aussi être utilisée pour des projections, classes de maîtres et autres évènements de cinéma. Ici, une image du film d’animation The Flying Sailor de Wendy Tilby et Amanda Forbis.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    La salle Alanis-Obomsawin compte 140 places et remplace le théâtre Pierre-Perreault situé dans l’ancien édifice. Elle sert au travail de production de l’ONF, mais pourra aussi être utilisée pour des projections, classes de maîtres et autres évènements de cinéma. Ici, une image du film d’animation The Flying Sailor de Wendy Tilby et Amanda Forbis.

  • Cette salle de mixage sonore remplace la salle Colin-Flow de l’ancien ONF. Ici, le mixeur Jean-Paul Vialard travaille sur le prochain film du cinéaste acadien Phil Comeau, intitulé L’ordre secret.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Cette salle de mixage sonore remplace la salle Colin-Flow de l’ancien ONF. Ici, le mixeur Jean-Paul Vialard travaille sur le prochain film du cinéaste acadien Phil Comeau, intitulé L’ordre secret.

  • Claude Joli-Cœur, président de l’ONF et 16e commissaire du gouvernement à la cinématographie, dans l’espace de réunion de son nouveau bureau, photographié en septembre 2019. Comme on le voit en arrière-plan, l’édifice donne directement sur la place des Festivals et la Place des Arts. Après deux mandats, M. Joli-Cœur quittera bientôt son poste.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Claude Joli-Cœur, président de l’ONF et 16e commissaire du gouvernement à la cinématographie, dans l’espace de réunion de son nouveau bureau, photographié en septembre 2019. Comme on le voit en arrière-plan, l’édifice donne directement sur la place des Festivals et la Place des Arts. Après deux mandats, M. Joli-Cœur quittera bientôt son poste.

  • À l’occasion des portes ouvertes, le public pourra visiter une partie des nouveaux locaux, dont l’Espace ONF, actuellement en montage. On y verra des artefacts, du mobilier ludique, un vieux chariot de traveling. Et les gens pourront aussi se faire photographier avec l’Oscar reçu par l’ONF en 1989 à l’occasion de son 50e anniversaire de fondation.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    À l’occasion des portes ouvertes, le public pourra visiter une partie des nouveaux locaux, dont l’Espace ONF, actuellement en montage. On y verra des artefacts, du mobilier ludique, un vieux chariot de traveling. Et les gens pourront aussi se faire photographier avec l’Oscar reçu par l’ONF en 1989 à l’occasion de son 50e anniversaire de fondation.

  • Alanis Obomsawin dans son nouveau bureau de l’Îlot Balmoral. Ses archives, souvenirs, objets fétiches et outils de travail ont suivi, tout comme son fauteuil mauve. À 90 ans, Mme Obomsawin, qui est aussi attachée culturelle pour les Premières Nations à l’ONF, se rend régulièrement au bureau… quand elle n’est pas en train de filmer, de donner des conférences ou d’assister à un festival.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Alanis Obomsawin dans son nouveau bureau de l’Îlot Balmoral. Ses archives, souvenirs, objets fétiches et outils de travail ont suivi, tout comme son fauteuil mauve. À 90 ans, Mme Obomsawin, qui est aussi attachée culturelle pour les Premières Nations à l’ONF, se rend régulièrement au bureau… quand elle n’est pas en train de filmer, de donner des conférences ou d’assister à un festival.

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