Le 5 août prochain, Arlette sera la quatrième grande production québécoise à prendre l’affiche au cours de la saison estivale, après Arsenault & Fils (le 17 juin), Lignes de fuite (le 6 juillet) et Confessions (20 juillet).

Réalisée par Mariloup Wolfe, cette comédie dramatique, dont le scénario est écrit par Marie Vien (La passion d’Augustine, 14 jours 12 nuits), emprunte toutes les allures d’une satire politique. On y raconte le parcours d’une jeune femme issue du milieu de la mode qui, du jour au lendemain, est nommée ministre de la Culture par un premier ministre désirant rajeunir l’image de son gouvernement.

Autour de Maripier Morin, qui incarne Arlette Saint-Amour, gravite une imposante distribution dont font notamment partie Gilbert Sicotte, David La Haye, Paul Ahmarani, Benoît Brière, Claudia Ferri, Bruno Marcil, ainsi qu’Anne Casabonne (la réalité rejoindra-t-elle la fiction ? ), Lara Fabian et Micheline Lanctôt.

Avec la scénariste Marie Vien, on s’est amusées à faire un parallèle entre une pièce de théâtre et le monde politique, où chacun joue un rôle. Il y a aussi beaucoup de références au monde monarchique. Cela m’a donné une belle marge de manœuvre sur le plan cinématographique.

Mariloup Wolfe

À travers le personnage d’Arlette se pose aussi un regard sur les difficultés que doivent affronter les femmes en politique.

« C’est très présent dans l’histoire. Et très actuel aussi », précise celle qui propose ainsi un troisième long métrage à titre de cinéaste.

Un projet enthousiasmant

« On m’a contactée assez tard dans le processus, car un autre réalisateur a été associé à ce projet pendant un moment. J’ai été enthousiasmée à la suite d’une rencontre d’environ deux heures avec Marie [Vien]. Elle m’a raconté sa vision avec beaucoup de passion. C’est à ce moment que j’ai compris que cette histoire n’était pas seulement d’ordre politique et que j’allais y avoir beaucoup de place sur le plan créatif. Arlette, c’est une fable, en fait. »

Cet aspect moins réaliste a permis à Mariloup Wolfe de s’inspirer de productions comme The Favourite et The Crown sur le plan visuel, d’autant que la production a pu obtenir un accès privilégié pour tourner à l’hôtel du Parlement, où siège l’Assemblée nationale, de même qu’aux endroits mythiques des environs (le Château Frontenac, notamment).

« Quand je tourne un film, j’ai besoin de rêver, d’entrer dans un univers, que ce soit celui du parachutisme comme dans Les pieds dans le vide, ou un univers particulier comme dans Jouliks. Arlette a vraiment sa texture, son propre monde », assure la réalisatrice.

Produit par André Rouleau et Valérie d’Auteuil, de la société Caramel Films, et distribué par Les Films Opale, Arlette prendra l’affiche le 5 août.