La déesse des mouches à feu, une adaptation cinématographique du roman de Geneviève Pettersen, sera présenté en primeur mondiale à la 70e Berlinale le mois prochain. Réalisé par Anaïs Barbeau-Lavalette (Le ring,  Inch’Allah), ce drame initiatique a été sélectionné dans la section compétitive Génération Kplus, consacrée à des productions abordant des thèmes plus spécifiquement liés à l’enfance et à l’adolescence.


Produit par Luc Vandal (Coop Vidéo de Montréal) et distribué par Entract Films,  La déesse des mouches à feu relate le parcours d’une jeune fille qui, au cours des années 90, traverse son adolescence alors que ses parents entreprennent un processus de divorce. Kelly Depeault, Caroline Néron et Normand D’Amour en sont les têtes d’affiche.

« C’est tellement émouvant de savoir que le festival de Berlin a senti que notre Déesse des mouches à feu, pourtant si québécoise (par sa langue, sa musique – très présente dans le film – ses références), pouvait résonner de façon internationale. Ça me confirme que plus on se raconte de proche, plus on touche profondément, et de façon large. Le festival de Berlin est un grand festival, le vrai rendez-vous des cinéphiles du monde entier. Je sais que cette première projection annonce une vie internationale à notre Déesse. Quels magnifiques premiers pas ! », a déclaré Anaïs Barbeau-Lavalette par voie de communiqué.


Au fil des ans, les films québécois ont souvent fait belle figure à Génération Kplus, l’une des sections officielles de la Berlinale.  C’est pas moi, je le jure ! (Philippe Falardeau),  Les rois mongols  (Luc Picard) et Une colonie (Geneviève Dulude-De Celles) ont obtenu là-bas l’Ours de cristal, remis au meilleur film de cette sélection.


Signalons aussi la sélection, dans la même section, du film Le mal du siècle, un court métrage d’animation de Catherine Lepage, produit par l’Office national du film du Canada.  


Le 70e festival de Berlin aura lieu du 20 février au 1 mars.