La grande patronne de General Motors, Mary Barra, a récemment confirmé lors d’une téléconférence avec ses actionnaires que la batterie de la prochaine Chevrolet Bolt sera composée de cellules lithium-fer-phosphate (LFP).

Ce type de batterie, aussi employé entre autres par Ford et Tesla, est nettement moins coûteux à produire que les batteries nickel-manganèse-cobalt couramment utilisées en raison du fait qu’il n’emploie pas de cobalt ou de nickel dans sa confection. Il est aussi plus durable en tolérant un plus grand nombre de cycles et de puissance de recharge avant de montrer des signes de détérioration. En contrepartie, ces batteries sont moins performantes par temps froid et peuvent stocker moins d’énergie, a précisé Ford en février dernier lors de l’annonce de leur utilisation dans le Mustang Mach-E et le F-150 Lightning.

Barra a précisé que ce virage vers une batterie LFP permettra d’écourter de deux ans la période de mise au point tout en assurant d’économiser « des milliards de dollars ». Le coût d’assemblage de chaque exemplaire sera également « nettement inférieur », a-t-elle aussi souligné. En 2016, l’agence Bloomberg avait dévoilé que GM prévoyait perdre entre 8000 et 9000 $ US par Chevrolet Bolt assemblée.

Ce choix de batterie se fait donc dans une logique de profitabilité et sans doute pour permettre de conserver l’abordabilité de la compacte qui bénéficiera de la plateforme électrique Ultium nettement plus moderne.

La PDG de GM a aussi avancé que cette nouvelle Bolt permettra « une meilleure expérience de conduite, de recharge et d’utilisation ». Voilà qui semble prometteur, si le prix de départ est évidemment compétitif.