Tous n’entreront pas dans l’histoire, mais certains modèles marqueront les esprits. Toutes sortes de nouveautés automobiles à essence dont voici un échantillonnage des plus notables.

BMW frappe encore

La transition électrique s’accélère, mais le moteur à combustion interne n’a pas dit son dernier mot. C’est du moins l’avis de BMW qui, sans contester la nécessité de réduire de façon draconienne les gaz à effet de serre, fonde beaucoup d’espoir sur d’autres sources d’énergie comme les carburants synthétiques. Ce préambule explique en grande partie le retour de la M2 au catalogue. Une deuxième génération plutôt affûtée puisqu’elle est mue par le six-cylindres en ligne de 3 L turbocompressé auquel BMW arrime, au choix de l’acheteur, une transmission automatique à huit rapports ou une boîte manuelle à six rapports.

PHOTO FOURNIE PAR BMW

BMW M2

Pour profiter pleinement des ressources du moteur, le châssis et les liaisons au sol ont été optimisés. La suspension pilotée est de série, de même qu’une direction à assistance progressive et un différentiel piloté électroniquement. Quant à l’habitacle, il s’inspire largement des M3/M4, mais aussi de l’i4 M50. La traditionnelle casquette d’instruments est remplacée par une grande dalle numérique horizontale cumulant un écran d’instruments de 12,3 po et un écran de 14,9 po pour l’infodivertissement.

Toujours la Mustang

Ford non plus ne jette pas l’éponge. Le constructeur propose une Mustang de septième génération cette année. Et pour cause, la Mustang est actuellement la voiture la plus vendue dans le monde. La marque à l’ovale bleu revoit sa copie, mais conserve les principaux attributs qui jusqu’ici ont fait le succès de ce modèle.

PHOTO JACK TAYLOR, AGENCE FRANCE-PRESSE

Ford Mustang

La version cabriolet demeure (une rareté de nos jours), tout comme le V8 atmosphérique de 5 L. Ce dernier est offert sur la déclinaison GT alors que les autres livrées adoptent toujours le quatre-cylindres de 2,3 L suralimenté par turbocompresseur. Ce moteur s’associe exclusivement à une boîte automatique. Les services de la boîte manuelle sont retenus uniquement par le moteur V8.

Parmi les nombreux changements apportés à ce modèle, la présentation intérieure sera, sans doute, celui qui attirera le plus l’attention. Le bloc d’instrumentation entièrement paramétrable inspiré des consoles de jeu se juxtapose à un écran central de 13,2 po légèrement incurvé vers le poste de pilotage. En outre, pour les amateurs de dérive (drift), la Mustang inaugure un nouveau dispositif qui s’adresse tout particulièrement aux novices. Ces derniers pourront expérimenter, en toute sécurité, les dérives du train arrière à l’accélération.

Acura et GM

Toujours dans le domaine de la performance, Acura fera descendre dans la rue la déclinaison Type S de son Integra au cours de l’été. Cette livrée fortement dérivée de la Civic Type R héritera, elle aussi, du moteur à quatre cylindres de 2 L suralimenté. Celui-ci produira 320 ch et entraînera, par l’entremise d’une boîte manuelle, uniquement les roues avant.

Ce printemps, General Motors (GM) lance une vaste offensive dans la catégorie des utilitaires urbains. Ce créneau dont le tiers des ventes sont réalisées au Québec accueille un Encore GX redessiné qui inaugure les nouveaux codes esthétiques de Buick. Cet utilitaire urbain adopte par ailleurs un habitacle rafraîchi. Pour séduire une clientèle friande de petites douceurs et de raffinement, une déclinaison Avenir enrichit le catalogue de cet utilitaire.

PHOTO FOURNIE PAR CHEVROLET

Chevrolet Trax

De son côté, Chevrolet réintroduit le Trax dans sa formation partante. Complètement métamorphosé, cet utilitaire n’a rien à voir avec son prédécesseur. Le nouveau venu enfile une carrosserie plus ample (plus stylisé aussi) qui bénéficie à ses passagers et à leurs bagages. À ce sujet, le Trax procure aux occupants de la banquette arrière 7,6 mm supplémentaires pour leurs jambes, tandis que le volume du coffre, croît de 12 %. Sous le capot, on trouve un trois-cylindres de 1,2 L (137 ch) qui achemine sa puissance aux roues avant par l’entremise d’une boîte automatique à six rapports.

La Subaru Crosstrek fait peau neuve

Le duo de GM trouvera sur sa route le Subaru Crosstrek qui, lui aussi, fait peau neuve ce printemps. Il s’agit de la troisième génération de ce modèle. Outre la plastique nouvelle (à l’intérieur comme à l’extérieur) de ce véhicule, retenons la présence d’un châssis renforcé et d’une direction offrant un meilleur ressenti pour dynamiser le comportement. En outre, des modifications ont été apportées au rouage intégral pour améliorer sa vitesse d’exécution. Ce mode d’entraînement se double d’un vecteur de couple et d’une gestion électronique plus performante. Sous le capot, Subaru conserve les mêmes mécaniques que la génération précédente (2 L et 2,5 L), mais celles-ci ne s’accouplent désormais qu’à la seule boîte automatique à variation continue (CVT). En clair, la boîte manuelle a disparu.

PHOTO FOURNIE PAR SUBARU

Subaru Crosstrek

Puisque le Crosstrek dérive assez étroitement de l’Impreza, personne ne se surprendra d’apprendre que la compacte de Subaru fait l’objet, elle aussi, des mêmes modifications. Dévoilée pour la première fois il y a peu plus de 30 ans, l’Impreza endosse désormais un seul uniforme (cinq portes) et fait le plein de nouveaux dispositifs de sécurité. Comme le Crosstrek.

Enfin, dans le segment des camionnettes intermédiaires, les Chevrolet Colorado et GMC Canyon font toutes deux l’objet d’une refonte complète cette saison. Les dimensions sont revues à la hausse, l’habitacle s’enrichit de technologies dernier cri et le capot s’ouvre désormais uniquement pour y accueillir un moteur à quatre cylindres de 2,7 L suralimenté par turbocompresseur. Celui-ci retient exclusivement les services d’une boîte automatique à huit rapports. La puissance et le couple varient en fonction de la livrée.