Place aux lecteurs Vos meilleures... et vos pires mamans

Une mère à l’écoute, enveloppante, pleine d’imagination, résiliente et tellement réconfortante. Un idéal difficile à atteindre, mais tellement enrichissant !

Elle était une mère sévère mais juste et aimante.

Elle ferait tout pour rendre ses enfants heureux. Elle n’est pas parfaite, mais elle est tellement drôle, attachante et sensible.

Elle vit avec sa fille enceinte, sans la juger. Et même si elle ne voit pas tout de suite ce que vit Zav, elle l’accepte. Elle va chercher de l’aide lorsqu’elle est dépassée par les évènements et elle reste présente auprès de ses enfants malgré tout ce qui se passe. Elle est imparfaitement parfaite.

Avant que notre société soit rendue là, elle vivait sereinement le fait que son fils s’habille en fille, se maquille… Elle avait plein de défauts, mais elle aimait ses enfants sans condition.

Elle est forte, énergique et déterminée à ne pas s’en laisser imposer. En même temps, elle montre une belle vulnérabilité. Elle élève seule ses garçons avec tendresse et gère ses employés avec empathie et compréhension.

Elle est prête à tout pour sauver son enfant. Je ne sais pas si c’est la mère que j’aurais aimé avoir, mais c’est certainement celle que je tente d’être.

Elle était féministe et avant-gardiste pour l’époque. Elle montrait un bel exemple à ses enfants, tout en étant une femme au foyer. En fait, elle était à l’image même de notre Janette nationale ! Une femme brillante et inspirante !

Quelle mère formidable pour l’époque ! Elle a influencé des milliers de mères, c’est certain, mais surtout des filles comme moi, qui écoutaient avec bonheur cette émission en pensant : “Wow ! Je l’aime, elle !” Je crois être devenue cette mère bienveillante, qui écoute et qui laisse parler ses enfants lorsqu’ils ont quelque chose à dire, à revendiquer, etc. Aujourd’hui, je suis grand-mère. Je vois mes enfants éduquer les leurs et c’est certain qu’il y a encore un peu (beaucoup) de Janette dans leur quotidien !

Elle est comme ma vraie mère l’était, mais encore plus drôle. La même naïveté pour certaines choses, le même souci constant que toute sa famille soit bien.

Sa douceur avec son monde m’a inspirée dans mon rôle de mère. Quelle actrice ! Plusieurs s’en souviendront.

Son courage, sa bonté, sa compréhension et son sens des affaires m’ont vraiment séduite. Elle va me manquer.

Difficile de trouver pire… Pour sa violence, son manque d’empathie, son égocentrisme… Personne n’en voudrait pour mère. Mais un rôle très bien joué par Micheline Lanctôt.

Je ne me serais pas sentie bien auprès d’une mère aussi rigide, impersonnelle, froide, snob, hautaine et dépourvue de sensibilité. Du moins, c’est ce que son personnage de maman dégageait pour moi. Cependant, Martine Francke est une actrice que j’adore, autant à l’écran qu’au théâtre.

Elle n’a aucune affection pour son garçon Jessy (Pier-Luc Funk). On n’a même pas l’impression qu’elle le voit. Son fils grandit et s’invente de tendres souvenirs avec elle parce que son absence, alors qu’elle est physiquement présente, est insoutenable.

Je n’aurais pas voulu être le personnage joué par Marc Labrèche ! Si Môman ne déteste pas Rénald, ce n’est pas loin ! Une seule photo de lui, et il est caché par un arbre, des sandwichs aux caps de tomates pour repas pour qu’il cesse de venir, et j’en passe.

La scène où Ada, alors qu’elle n’est qu’une enfant, est couchée sur le trottoir et attend que le temps passe parce que sa mère l’a chassée et qu’elle se tape un client à la maison… ça m’a brisé le cœur. Le pire, c’est de réaliser que le temps n’a rien arrangé et qu’elle vole sa fille même enceinte. Et ce, après s’être rapprochée d’elle. La misère sociale à son maximum !