La saison de danse prend son envol ! Foisonnante et diversifiée, elle fait la part belle aux valeurs sûres et aux découvertes. La preuve par cinq.

50 ans de Ballets Jazz

Ballets Jazz Montréal célèbre son 50e anniversaire avec un programme de danse contemporaine, Essence. La nouvelle directrice artistique, Alexandra Damiani, a choisi pour l’occasion trois œuvres de chorégraphes féminines, Aszure Barton, Crystal Pite et Ausia Jones. Cette dernière est une jeune artiste-interprète de la compagnie. Ballets Jazz Montréal veut souligner son héritage avec les deux premières et se positionner pour l’avenir avec Ausia Jones, une nouvelle chorégraphe qu’on dit confiante, spontanée, et qui fait appel au groove et au contrepoint.

Au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, du 27 au 30 septembre

Marie Tison, La Presse

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La dame aux camélias

IMAGE FOURNIE PAR LES GRANDS BALLETS CANADIENS

La dame aux camélias

La tragique histoire d’amour entre la courtisane Marguerite Gauthier et le jeune bourgeois Armand Duval se prête parfaitement bien à un ballet romantique. Le chorégraphe canadien Peter Quanz a transposé en quatre tableaux le roman d’Alexandre Dumas fils : L’amour, Le sacrifice, Rhapsodie et Le trépas. La trame musicale repose sur les œuvres de femmes compositrices comme Lili Boulanger, Fanny Mendelssohn et Clara Schumann, sous la direction du chef d’orchestre allemand Florian Ziemen.

À la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, du 19 au 28 octobre

Marie Tison, La Presse

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Francis Ducharme en héros tragique

PHOTO FOURNIE PAR L’AGORA DE LA DANSE

Francis Ducharme a été invité à incarner le mythe du héros tragique par Brigitte Haentjens et Catherine Gaudet.

On l’a vu autant jouer sur les planches au théâtre que donner corps à des créations de Dave St-Pierre, Mélanie Demers ou Catherine Gaudet, entre autres. Voici que le solaire Francis Ducharme s’allie avec deux femmes de talent, et complices de longue date, la metteure en scène Brigitte Haentjens et la chorégraphe Catherine Gaudet, qui l’ont invité à incarner le mythe du héros tragique dans cette proposition intitulée Mains moites. Sur scène, son souffle portera un texte touffu, courtepointe des plus grands classiques tragiques, et une partition gestuelle complexe et haletante dont Gaudet a le secret, affrontant monstres, forces du mal, tentations, donnant vie à ces personnages complexes et plus grands que nature aux destins implacables, qui bousculent l’ordre du monde. Une création ambitieuse, un défi immense qu’on a bien hâte de voir prendre forme.

Du 6 au 9 septembre, à l’Agora de la danse

Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Anne Plamondon à Danse Danse

PHOTO DAMIÁN SIQUEIROS, FOURNIE PAR DANSE DANSE

Anne Plamondon offrira en novembre sa nouvelle création. Sur la photo, les interprètes Kevin Lau, Diana Léon, Raphaëlle Sealhunter et Judy Luo.

À travers les toujours applaudis Akram Khan et Crystal Pite, se glisse la Québécoise Anne Plamondon, qui offre au public de Danse Danse une nouvelle création. On l’a connue comme interprète (Crystal Pite, RUBBERBAND) à la sensibilité fine et à l’élan où grâce et maîtrise s’égalent, mais elle est aussi une chorégraphe à part entière. Récemment, elle a créé une pièce pour l’Alberta Ballet et elle a aussi signé quelques chorégraphies de Vanishing Mélodies (Ballets Jazz Montréal). Ici, elle donne vie, en utilisant à la fois le corps et la voix, à un septuor dans une proposition tout en résonance avec le sentiment d’urgence qui domine notre époque, une quête de sens qui passe par les liens tissés dans une communauté. Cette nouvelle pièce, dont le titre demeure inconnu, se déploie sur la musique qu’on dit hypnotique d’Olivier Fairfield.

Du 14 au 18 novembre, à la Cinquième Salle de la Place des Arts

Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Un finaliste de Révolution en solo

PHOTO FOURNIE PAR L’AGORA DE LA DANSE

L’appel des braises, avec Charles-Alexis Desgagnés

Les fans de l’émission Révolution reconnaîtront Charles-Alexis Desgagnés, qui s’était rendu en finale lors de l’édition 2018. Chorégraphe et interprète qui a marqué les esprits avec sa prestance sur scène, il propose à l’Agora de la danse un solo qui promet, L’appel des braises. La création s’aventure en terrain onirique, alors qu’un être mue, se réinvente, cherche à s’émanciper des codes et des identités dans une partition tout en modulations et en mises en tension du corps. Mise à nu, physicalité animale, exubérance à travers les lumières et costumes seront conviés dans cette expérience qu’on promet imprévisible. Intrigant !

Du 11 au 14 octobre, à l’Agora de la danse

Iris Gagnon-Paradis, La Presse