Retraité de la police de Los Angeles, Harry Bosch reprend du service comme inspecteur de réserve au San Fernando Police Department. Avec ses collègues, il tente de mettre la main sur un violeur en série.

Par ailleurs, à titre d'enquêteur privé, il travaille sur une autre affaire: un magnat de l'industrie aéronautique, qui sent sa mort prochaine, souhaite savoir s'il a un héritier.

Dans sa jeunesse, sous la pression de sa famille, il a dû quitter sa petite amie enceinte. Mais cette quête d'un éventuel descendant qui toucherait l'essentiel sinon toute la fortune du milliardaire n'est pas du goût de tout le monde.

Les recherches de Bosch vont s'avérer plus dangereuses que prévu. Si cette partie du récit est passionnante à suivre, avec son lot de surprises et de rebondissements, il en est tout autrement pour la traque du violeur, résolue presque par hasard.

Pas de brillantes déductions à la Sherlock Holmes, mais un bon coup de pouce de la Providence et l'affaire est dans le sac.

Michael Connelly est toujours un excellent conteur, mais on notera tout de même que dans une partie de son roman - affligé du titre médiocre de Sur un mauvais adieu -, il cède parfois à la facilité et que son Bosch vieillissant a un peu perdu de sa superbe et de son mordant!

* * * 1/2

Sur un mauvais adieu. Michael Connelly. Calmann-Lévy. 436 pages.