La mort nomade est le troisième et dernier volet de la trilogie mettant en vedette le commissaire Yeruldelgger. Il a quitté la police d'Oulan-Bator pour se réfugier dans sa yourte du désert de Gobi, où il veut renouer avec les traditions de ses ancêtres.

Mais bien malgré lui, il est de nouveau plongé dans l'action quand Tsetseg, une belle amazone inconnue, lui demande de retrouver sa fille disparue, quand la séduisante Odvall lui signale la découverte d'un cadavre et quand un gamin nommé Ganbold veut lui montrer un charnier!

Du coup, Yeruldelgger est entraîné dans une aventure rocambolesque qui déconcerte le lecteur avec ses (trop) nombreux personnages, son intrigue éclatée se déroulant en Mongolie, à Manhattan, au Canada et en Australie, ses rebondissements pas toujours très vraisemblables et sa finale tragique.

À travers les divers épisodes, l'auteur nous décrit un pays dévasté par les pelleteuses des multinationales, ruiné par la corruption et qui est en train de perdre son âme.

Mais la magie opère moins que dans les deux volumes précédents même si l'auteur, toujours excellent conteur, n'a rien perdu de sa verve et fait quelques clins d'oeil amusants aux amateurs de polars québécois.

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La mort nomade. Ian Manook. Albin Michel. 428 pages.